Le mercredi 9 octobre, en marge du Conseil d’administration du Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF), une délégation d’élus, composée de Francis TASSIN, président de la Communauté de Communes de l’Étampois Sud-Essonne, Jean-Claude REVEAU, vice-président de la CCESE, et Franck MARLIN a été reçue par Pierre SERNE, premier vice-président du STIF et vice-président du Conseil régional d’Île-de-France en charge des transports et des mobilités, et Laurence BONZANI, Conseillère régionale, élue de Dourdan, pour un long entretien au cours duquel les 2696 signatures de la pétition ont été remises.

Fin septembre, Franck MARLIN était intervenu auprès de la direction de la SNCF Transilien Ligne C, pour l’alerter sur le fait que de nombreuses communes Sud Essonniennes avaient été oubliées dans la liste des villes dont les habitants pouvaient prétendre aux mesures de dédommagements mises en place après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge.

« J’ai eu aujourd’hui la confirmation que, conformément aux engagements qui avaient été pris, la SNCF a étendu le principe du dédommagement aux communes de Angerville, Bouville, Chalou-Moulineux, Congerville-Thionville, Estouches, Méréville, Monnerville, Pussay et Valpuiseaux.

« Par ailleurs, la date limite des demandes a été de son côté reportée au 20 octobre inclus » explique votre député .

Au lendemain de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, le 12 juillet dernier, la SNCF a mis en place une mesure exceptionnelle de dédommagement des usagers en raison de la perturbation du trafic ferroviaire engendrée par les travaux nécessaires à la remise en état de la ligne. Ainsi, SNCF Transilien a décidé de dédommager les clients titulaires d’un forfait Navigo Annuel, Navigo Mois, Solidarité Transport Mois en cours de validité au 12 juillet 2013, à hauteur de 50% du prix payé en juillet pour les forfaits Navigo Mois, Solidarité Transport Mois et de 50% d’une mensualité pour les clients titulaires d’un forfait Navigo Annuel.

À cette occasion, un formulaire a été édité à destination des usagers habitant ou travaillant dans l’une des communes desservies par les 21 gares concernées par l’accident. 78 communes ont été listées dans ce document… mais le compte n’y est pas. Franck MARLIN est donc intervenu auprès de  la Direction de SNCF Transilien Ligne C pour que les usagers des communes oubliées (Angerville, Bouville, Chalou-Moulineux, Congerville-Thionville, Estouches, Méréville, Monnerville, Pussay, Saint-Cyr-la-Rivière, Saint-Escobille, et Valpuiseaux) bénéficient des mêmes conditions.

Grâce à la précédente mobilisation de votre député, des élus locaux et des usagers, des dessertes avaient été obtenues lors de la mise en place du service annuel 2012. Mais trois arrêts supplémentaires, sur lesquels le STIF s'est engagé, manquent toujours à l'appel !

Cette année encore, et faisant suite aux démarches entreprises, le STIF avait réaffirmé à la Région Centre, à la SNCF et à RFF, ses demandes de renfort d’offres manquantes concernant les gares du Sud-Essonne, sans toutefois apporter de garanties financières.

Le 12 juin dernier, en réponse à Franck MARLIN qui l’avait interrogé sur l’avenir de la société STECO POWER (Outarville) lors des questions d’actualité au gouvernement, le Ministre Arnaud MONTEBOURG n’avait pas été avare en grandes déclarations, comme à son habitude. Mais comme dit le proverbe : « Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs » !

En effet, il avait déclaré devant le représentation nationale : « Il nous reste jusqu’au 10 juillet. Je ne désespère pas de défendre la dernière usine de batteries made in France ».

Outre le fait que le Ministre qui disait « bien connaître le dossier » s’était trompé, la date butoir ayant été fixée au 30 juin, il n’a jamais daigné répondre ensuite aux sollicitations quotidiennes et demandes de réunion, sur laquelle il s’était pourtant engagé, en réponse à la proposition des trois députés UMP du secteur (Marianne DUBOIS, Philippe VIGIER et Franck MARLIN) mobilisés depuis plusieurs mois pour défendre l’entreprise, son savoir-faire et, avant tout, ses 122 salariés.

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