Le 12 juin dernier, les salariés de STECO POWER ont manifesté devant Bercy avant d’être reçus au cabinet du Ministre du redressement productif.

Dans la matinée, les députés Marianne DUBOIS, Franck MARLIN et Philippe VIGIER avaient également été reçus. Au cours de cet entretien, le Conseiller du Ministre avait retenu la proposition des élus visant à organiser, sous l’égide du ministère, une réunion en Préfecture de Région Centre, avec l’ensemble des acteurs concernés, avant le 30 juin.

C’est en effet à cette date que l’entreprise, située à Outarville et qui emploie 122 salariés, fermera ses portes, faisant suite à la décision du tribunal de commerce d’Orléans le 5 juin dernier.

Dans l’après-midi, interrogé lors des questions d’actualité, Arnaud MONTEBOURG avait déclaré : « Il nous reste jusqu’au 10 juillet. Je ne désespère pas de défendre la dernière usine de batteries made in France ».

« Seulement voilà… 14 jours après et à 4 jours de la fermeture de l’entreprise, le Ministre du redressement productif n’a toujours pas tenu ses engagements. La date buttoir se rapproche à grand pas, et aucune réunion n’est programmée à ce jour » expliquent les députés.

Chaque jour, ils prennent contact avec le cabinet du Ministre pour que cette table ronde soit organisée, en vain.

« Outre le plan de reprise, il s’agit de définir un plan de revitalisation pour ce secteur. Dans ce cadre, les collectivités locales seront amenées à y contribuer financièrement. C’est même sans doute sur elles seules que reposera ce plan. Mais elles n’ont jamais été associées, ni même consultées. D’où l’impérieuse nécessité de réunir la direction et les représentants des personnels de l’entreprise, les élus locaux, les services de l’Etat et des collectivités territoriales.

« À l’heure où les salariés ne sont même pas assurés de percevoir leur salaire pour le mois de juin, il y a vraiment urgence ! Nous ne comprenons pas le silence du ministère. Et nous ne pouvons pas accepter que l’Etat les laisse tomber ! »

« Faire de belles déclarations sur le made in France, c’est bien Monsieur le Ministre. Mais au-delà des postures, encore faudrait-il réellement agir pour le conserver ! » lancent les trois élus comme un dernier appel.


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