La Commission Mobilité 21, chargée par le Gouvernement de définir les priorités parmi les 70 identifiées, vient officiellement de rendre son rapport. Parmi ces projets, la ligne grande vitesse Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon  (LGV POCL) qui devait couper le département de l’Essonne en deux et traverser des espaces sensibles.

Le « Rapport Duron » confirme les informations qui avaient été publiées ces derniers jours dans la presse : la LGV POCL a été classée dans la catégorie des « secondes priorités », celle des projets ayant vocation à être engagés entre 2030 et 2050 et dont les études doivent être poursuivies en fonction de cette échéance.

Le 12 juin dernier, les salariés de STECO POWER ont manifesté devant Bercy avant d’être reçus au cabinet du Ministre du redressement productif.

Dans la matinée, les députés Marianne DUBOIS, Franck MARLIN et Philippe VIGIER avaient également été reçus. Au cours de cet entretien, le Conseiller du Ministre avait retenu la proposition des élus visant à organiser, sous l’égide du ministère, une réunion en Préfecture de Région Centre, avec l’ensemble des acteurs concernés, avant le 30 juin.

Dans l’après-midi, interrogé lors des questions d’actualité, Arnaud MONTEBOURG avait déclaré : « Il nous reste jusqu’au 10 juillet. Je ne désespère pas de défendre la dernière usine de batteries made in France ».

Mais à 4 jours de la fermeture de l’entreprise, selon la décision du tribunal de commerce d'Orléans, le Ministre du redressement productif n’a toujours pas tenu ses engagements...

Le Conseil d’Etat a rendu sa décision le 10 juin 2013 : les arrêtés concernant la trajectoire d’arrivée de l’aéroport de Roissy Paris-Charles de Gaulle en configuration de vent d’est sont annulés.  En revanche, les dispositions concernant les couloirs aériens par vent d’ouest pour Roissy et celles concernant les procédures d’atterrissage pour Orly sont maintenues.

Il s’agissait là d’un résultat attendu par les nombreuses communes et associations qui avaient entrepris un recours devant le Conseil d’Etat contre les arrêtés qui ont instauré, depuis novembre 2011, la modification des couloirs aériens.

Un nouveau combat commence, dans la droite ligne de ce que les élus locaux, de tous horizons politiques, ont toujours défendu depuis les origines du projet : améliorer la situation des habitants survolés tout en conservant le principe fondamental de l’intérêt général.

Dans le cadre de la "réserve parlementaire", Franck MARLIN a défendu les dossiers présentés par 11 communes et un syndicat intercommunal afin qu'ils puissent bénéficier d'une subvention exceptionnelle.

Il faut en effet souligner que ces fonds issus du budget de l'Assemblée nationale permettent à des communes aux capacités d'investissements parfois très faibles, principalement pour les plus rurales d'entre-elles, de concrétiser des projets importants et sans lesquels ils ne pourraient aboutir.

C’est par voie de presse que les élus locaux ont été informés de la réorganisation de nombreux bureaux de Poste du département. Ainsi que le souligne le Président de l’Union des Maires de l'Essonne, les élus ont encore une fois été mis devant le fait accompli.

Une situation et une remise en cause de ce service public de proximité inacceptables pour Franck MARLIN qui donc demandé un moratoire à la Direction de l’Enseigne La Poste et a saisi Fleur PELLERIN, Ministre de tutelle, pour le maintien total des services postaux dans le département.

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