Le 24 avril, le gouvernement français a transmis à la Commission européenne un projet de décret « portant interdiction de diffuser par l'intermédiaire des services électroniques d'aide à la conduite ou à la navigation tout message de nature à signaler les opérations de police dans certains périmètres et susceptible de nuire à l’efficacité des opérations de police administrative de sécurité routière ou des opérations de police judiciaire réalisées. »

Concrètement, avec une telle interdiction, les fournisseurs de dispositifs d’aide à la conduite comme Coyote, Tomtom ou Waze seront obligés de bloquer les alertes de ce type dans un périmètre pouvant atteindre 20 kilomètres et pendant 24 heures, même si les usagers de la route signalent un indicent ou un danger sur la route. En effet, les sociétés indiquent déjà qu’elles seront contraintes techniquement de supprimer toutes les alertes, quelles qu’elles soient, dans le périmètre concerné.

En l’absence de réponse de la Commission européenne, ce décret deviendrait applicable d’ici quelques mois en France.

C’est une perspective que refuse catégoriquement Franck MARLIN qui avait été à l’initiative, en 2011, de la fronde parlementaire contre la décision d’interdire les dispositifs d’aide à la conduite. À l’époque, aux côtés des usagers de la route et des associations, ils avaient obtenu gain de cause.

« Existe-t-il un candidat à l’élection présidentielle qui s’engagera résolument pour mettre en place une véritable politique de sécurité routière ? ». C’est la question que pose Franck MARLIN à l’heure où les conducteurs sont de plus en plus sanctionnés et réclament avec force un autre projet pour faire baisser la mortalité sur nos routes.

« 3 469 personnes ont été tuées sur nos routes en 2016. Le nombre de morts est en hausse pour la troisième année consécutive. Dans le même temps, plus de 12,5 millions de points ont été retirés chaque année dont la moitié concernent des infractions entraînant un retrait de 1 point, c'est-à-dire des excès de vitesse intérieur à 20km/h.

« Un constat s’impose : la lutte contre l’insécurité routière est inefficace et c’est un échec.

« En revanche, le racket des conducteurs remporte, lui, un franc succès. Preuve en est, la nouvelle mesure gouvernementale qui va privatiser la verbalisation des excès de vitesse, en confiant l’utilisation des radars embarqués à des sociétés privées et non plus à la police et à la gendarmerie. Avec ses voitures banalisées, le nombre de PV annuel, qui se porte aujourd’hui à 1,5 million, pourrait ainsi atteindre plus de 38 millions selon les estimations.

Alors que les agents hospitaliers et autres employés des établissements privés et publics des secteurs de la santé et du social manifestent et font grève aujourd’hui pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, votre député a tenu a leur apporter son soutien.

« S’il y en a qui méritent d’être soutenus, ce sont bien ces professionnels de la fonction publique hospitalière !

En accusant la France de crime contre l’humanité, à l’occasion de son déplacement à Alger, Emmanuel Macron a commis une faute grave et lourde de sens.

Sa repentance aux relents électoralistes est indigne.

Ses propos, qui ne peuvent même pas être qualifiés de maladroits, constituent une insulte à l’histoire nationale et à la mémoire des appelés du contingent, des militaires de carrière,  des membres des forces supplétives ou assimilées, des Harkis, et de tous les civils de toutes confessions et de toutes origines qui avaient leurs racines dans ce territoire alors français.

Un million et demi de jeunes soldats ont été envoyés de l’autre côté de la Méditerranée, 60 000 furent blessés, près de 30 000 ne sont jamais revenus. Comment l’oublier ?

Ce mardi débutait à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur la sécurité publique.

À cette occasion, et dans la continuité de sa proposition de loi relative au renforcement de la présomption de légitime défense et de la protection pénale des policiers déposée en novembre 2016 reprise en partie dans le projet de loi, Franck MARLIN a déposé plusieurs amendements.

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