La proposition de création d’une garde nationale part d’une bonne intention, mais en matière de lutte contre le terrorisme, ce ne sont pas les bonnes intentions qui prévalent, mais l’action résolue afin de neutraliser les barbares.

Il faut avant tout une armée reformatée, aux compétences élargies et renforcées, dont le champ d’action intégrerait l’ensemble de notre territoire.

Toutes nos campagnes, nos villes et nos quartiers doivent en effet pouvoir bénéficier de la protection de l’armée française.

L’égalité devant l’éducation est un des piliers fondateurs de notre République. Elle est aujourd’hui mise à mal. Depuis de longues années, la présence des services publics est remise en cause, surtout en milieu rural, et l’école n’échappe pas à cette réalité.

Après la fermeture systématique des écoles à classe unique, qui sont passées en 20 ans de 25 000 à moins de 4 000, une politique de regroupement des petites écoles sous différentes formes a été menée à marche forcée.

La fracture territoriale et sociale, que la France déplore depuis tant d’années, s’est ainsi matérialisée entre « l’école des villes » et « l’école des champs ».

Une proposition de loi interpellant le gouvernement face à la menace d'un retour massif de djihadistes et après le drame de Magnanville vient d’être déposée à l’Assemblée nationale par plusieurs députés, dont Franck MARLIN. Elle permet de donner au ministre de l’Intérieur le pouvoir d’assigner, dans un centre de rétention fermé, tout individu à l'égard duquel il existe des raisons sérieuses de penser qu’il constitue, par son comportement, une grave menace pour la sécurité nationale. Le cas échéant, ces individus pourraient faire l’objet, non pas d’un placement en centre de rétention, mais d’un placement sous surveillance électronique, décidé par le ministre de l’Intérieur.

Elle augmente également à 15 ans la peine d’emprisonnement pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, et la suppression des réductions et des aménagements de peines pour ces détenus.

À partir du 1er juillet prochain, qu’ils soient essence ou diesel, les véhicules particuliers mis en circulation avant le 1er janvier 1997, les véhicules utilitaires mis en circulation avant le 1er octobre 1997 et les deux-roues motorisés mis en circulation avant le 1er juin 1999 seront interdits dans Paris, en semaine, de 8 heures à 20 heures. Une mesure qui va toucher entre 300 000 et 600 000 propriétaires de véhicules sur toute l’Île-de-France.

« La Gauche à Paris en trois mots, c’est : iniquité, iniquité, iniquité ! » réagit Franck MARLIN.

« Paris n’est pas un état indépendant. En prenant une telle décision, Madame HIDALGO et les élus de sa majorité condamnent des centaines de milliers de Franciliens et de foyers modestes.

Aujourd’hui, les députés se sont prononcés sur une motion de censure, faisant suite à l’utilisation de l’article 49-3 par le Premier ministre sur le projet de loi travail.

Avec le 49-3, le Premier ministre a engagé la responsabilité du gouvernement sur ce projet de loi.

Les députés avaient donc le choix : valider le projet de loi du gouvernement et ne pas voter la motion, ou s’y opposer en votant cette motion. Pas question ici de choix partisan, mais une prise de responsabilité courageuse… ou pas.

Mais après les faux-semblants et les oppositions de façade, les masques sont tombés. Les rebelles de gauche étaient d’ailleurs bien peu présents dans l’hémicycle…

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