Lors des Questions au gouvernement, ce mardi 11 octobre, à l'Assemblée nationale, Franck MARLIN a interrogé le Ministre de l'intérieur.

Apportant son soutien aux policiers agressés samedi dernier à Viry-Chatillon, ainsi qu'à l'ensemble des forces de l'ordre, il a notamment demandé le renfort des effectifs en Essonne et une évolution de la législation en matière de légitime défense appliquée aux policiers.

Retrouvez l'intégralité de sa question dans la suite de l'article.

 

Quatre policiers, en mission de surveillance, ont été victimes d’une véritable tentative d’assassinat organisée par une quinzaine de jeunes à Viry-Chatillon. Le pronostic vital est même engagé pour l’un d’entre eux très grièvement brûlé aux mains et sur l'ensemble du corps.

Pour votre député, cette agression préméditée, d’une violence sans égale, est profondément intolérable.

« Ce qui vient de se passer à Viry-Chatillon est insupportable » déclare Franck MARLIN. « Mes premières pensées vont à ces représentants de l’autorité républicaine et à leurs familles. Et je pense aussi à tous les habitants de ces quartiers qui vivent au quotidien dans un climat d’insécurité et de peur, en subissant menaces, insultes, dégradations et ventes de produits illicites. »

Le monde agricole, et principalement céréalier, est confronté à une crise historique, sans pareille.

Récoltes détruites par les intempéries de mai et juin derniers, puis par une période de sécheresse ; baisse dramatique de la production française, pouvant atteindre 40 % en volume ; qualité insuffisante des céréales dédiées à l’alimentation et à la meunerie, compensée par un afflux massif de blé en provenance de Hongrie, de Roumanie, d’Ukraine ou d’Allemagne qui n'est pas soumis aux même normes ; un contexte de production mondiale excédentaire impliquant une baisse des cours : voilà, en quelques mots, ce à quoi la profession agricole française doit faire face.

Les mesures conjoncturelles, aussi appréciables soient-elles, ne seront malheureusement pas suffisantes pour sauver l'agriculture française. D'autant que de grandes incertitudes pèsent déjà sur les prochaines récoltes.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les promesses du gouvernement volent, encore une fois, en éclats.

À l’automne 2014, le gouvernement soulignait la « rentabilité exceptionnelle » des sociétés concessionnaires d’autoroutes, mise en évidence par l’Autorité de la concurrence dans son rapport publié quelques semaines plus tôt, le 17 septembre. Il clamait haut et fort sa volonté de faire baisser les prix des péages, il devait faire « une remise à plat totale ». Mais la montagne a, comme d’habitude, accouché d’une souris.

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