Le monde agricole, et principalement céréalier, est confronté à une crise historique, sans pareille.
Récoltes détruites par les intempéries de mai et juin derniers, puis par une période de sécheresse ; baisse dramatique de la production française, pouvant atteindre 40 % en volume ; qualité insuffisante des céréales dédiées à l’alimentation et à la meunerie, compensée par un afflux massif de blé en provenance de Hongrie, de Roumanie, d’Ukraine ou d’Allemagne qui n'est pas soumis aux même normes ; un contexte de production mondiale excédentaire impliquant une baisse des cours : voilà, en quelques mots, ce à quoi la profession agricole française doit faire face.
Les mesures conjoncturelles, aussi appréciables soient-elles, ne seront malheureusement pas suffisantes pour sauver l'agriculture française. D'autant que de grandes incertitudes pèsent déjà sur les prochaines récoltes.