Aujourd’hui, les députés se sont prononcés sur une motion de censure, faisant suite à l’utilisation de l’article 49-3 par le Premier ministre sur le projet de loi travail.

Avec le 49-3, le Premier ministre a engagé la responsabilité du gouvernement sur ce projet de loi.

Les députés avaient donc le choix : valider le projet de loi du gouvernement et ne pas voter la motion, ou s’y opposer en votant cette motion. Pas question ici de choix partisan, mais une prise de responsabilité courageuse… ou pas.

Mais après les faux-semblants et les oppositions de façade, les masques sont tombés. Les rebelles de gauche étaient d’ailleurs bien peu présents dans l’hémicycle…

Le groupe PRG (radical républicain démocrate et progressiste) a refusé de voter la motion de censure parce qu’elle « provoquerait une crise institutionnelle qu'il faut éviter ».

Les écologistes tout autant, car cela aurait « conduit le pays dans l’impasse ».

Finalement, la motion a été rejetée.

Franck MARLIN, fidèle à sa position contre  le texte gouvernemental qui n’apporte aucune solution au chômage, bien au contraire, et qui porte en lui des effets néfastes pour les salariés, a voté pour la motion de censure et donc contre le projet de loi.