La libération, sur instruction du parquet de Chartres, de trois personnes condamnées et arrêtées en vue de leur placement sous écrou, au motif d’une insuffisance de places disponibles dans la maison d’arrêt de cette commune, a provoqué une indignation générale parmi la population.

Elle accentue également le sentiment d’écœurement parmi les forces de l’ordre, dont l’investissement exemplaire au service de la sécurité publique, dans un contexte de dégradation continue des conditions d’exercice de leurs mission, apparaît de nouveau discrédité par une mesure incompréhensible et aux conséquences dévastatrices.

« Loin de constituer un fait isolé, cette décision révoltante s’inscrit pleinement dans le démantèlement de la politique pénale engagée depuis un an par Madame TAUBIRA, dont j’ai déjà dénoncé les conséquences désastreuses, avec notamment la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs, la fin des sanctions automatiques, la systématisation des libérations conditionnelles, la suppression des mesures de sûreté, la dépénalisation de certaines infractions, le remplacement des courtes peines d’incarcération par des peines de probation... », décrypte votre député.

« En outre, la Garde des Sceaux a délibérément vidé de sa substance la loi sur l’exécution des peines adoptée en mars 2012 et qui prévoyait notamment la création de plus de 24 000 places de prisons supplémentaires à l’horizon 2017.

« Ces orientations sont proprement inconséquentes et irresponsables, car elles adressent un signal de laxisme aux auteurs de crimes et de délits, qui perçoivent parfaitement le message envoyé. Le sentiment d’impunité se renforce sous le regard indigné de nos concitoyens, dont je partage pleinement les vives inquiétudes et la légitime colère

« Afin de lutter efficacement contre toutes les atteintes à la sécurité, il faut impérativement fournir les moyens humains, techniques et financiers adéquats aux forces de l’ordre. Mais ce soutien doit nécessairement être accompagné d’une politique pénale ferme, afin que l’ensemble des crimes et des délits soient sanctionnés avec la plus grande sévérité et que les peines prononcées soient réellement exécutées, et ce le plus rapidement possible.

« C’est tout le sens de mon intervention auprès de Madame TAUBIRA, que je continuerai à placer sous surveillance étroite afin de mesurer les résultats de sa politique sur le terrain », conclut Franck MARLIN.

 


Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires (réseaux sociaux).

En poursuivant votre navigation, vous acceptez ces cookies. En savoir plus.