Le 4 septembre prochain, l’Assemblée nationale débattra sur la situation en Syrie, conformément au décret , en date du 28 août, portant convocation du Parlement en session extraordinaire.

À cette occasion, votre député demande un vote à l’issue du débat.

« Même si cette procédure n’est pas obligatoire d’un point de vue constitutionnel, le gouvernement peut demander un tel vote. Attaché aux prérogatives du Parlement, et à l’instar des autres pays qui ont sollicité leurs chambres des représentants, je souhaite donc que le gouvernement donne la possibilité aux élus de la Nation de se prononcer par le biais d’un vote sur la participation des forces armées françaises en Syrie.

« Pour ma part, si je condamne le plus fermement l’utilisation d’armes chimiques contre la population syrienne, si elle est avérée, je suis contre une intervention immédiate de la France en Syrie. Avant toute chose, il faut attendre les conclusions des experts de l'ONU qui ont enquêté la semaine dernière sur l'attaque chimique meurtrière du 21 août imputée au régime de Damas.

« En revanche, d’autres voies doivent être privilégiées. La France doit œuvrer pour faire respecter le droit international et réactiver la mission qui avait été confiée à Kofi Annan, pour le compte de l’ONU et la Ligue Arabe, afin d’établir un cessez-le-feu et instaurer un dialogue entre le gouvernement et l'opposition syrienne. Tout doit être fait pour soutenir une voie diplomatique respectueuse du droit international et garantissant les droits de l'Homme. »


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