Il n’aura pas fallu longtemps pour que la foudre gouvernementale s’abatte sur eux.
Vendredi dernier, des Maires de l’Essonne ont eu la désagréable surprise de recevoir un courrier du Tribunal administratif de Versailles leur signifiant « la requête en référé présentée par la (…) préfecture de l’Essonne le 5 septembre » et leur convocation à une audience fixée le 9 septembre à 15 heures, à Versailles.
Alors que Manuel VALLS et son gouvernement avaient tous les moyens à leur disposition, à commencer par le dialogue et l’écoute, pour amener les élus vers une application de cette réforme adaptée à chaque situation, ils ont préféré faire appel à la force de la Justice.
Votre député était hier à leurs côtés au Tribunal.
Il n’aura pas fallu longtemps pour que la foudre gouvernementale s’abatte sur eux.
Vendredi dernier, des Maires de l’Essonne ont eu la désagréable surprise de recevoir un courrier du Tribunal administratif de Versailles leur signifiant « la requête en référé présentée par la (…) préfecture de l’Essonne le 5 septembre » et leur convocation à une audience fixée le 9 septembre à 15 heures, à Versailles.
L’objectif est clair : les Maires doivent rentrer dans le rang. Après les menaces, le Premier ministre et le gouvernement réquisitionne la Justice pour atteindre leur but.
Alors que Manuel VALLS et son gouvernement avaient tous les moyens à leur disposition, à commencer par le dialogue et l’écoute, pour amener les élus vers une application de cette réforme adaptée à chaque situation, ils ont préféré faire appel à la force de la Justice.
À l’heure où les tribunaux administratifs sont débordés, il faut croire qu’il y a urgence à vouloir condamner ces « vilains délinquants » qui n’ont, pour faute, qu’avoir voulu respecter la volonté de leurs administrés et qui sont dans la difficulté pour appliquer une réforme des rythmes scolaires que 60 % des Français désapprouvent.
En effet, les élus qualifiés de « réfractaires » ne s’opposent pas par idéologie à cette réforme. Ils dénoncent les conséquences désastreuses qu’elles génèrent pour les familles comme pour les communes.
« Je suis scandalisé par cet acharnement. Les élus locaux ne méritent pas un tel traitement. C’est irrespectueux tant à l’égard de leur investissement quotidien au service de leurs administrés, qu’au regard du sens des responsabilités dont ils ont fait preuve en voulant défendre le choix exprimé par leur population.
« Avec le franc parler qui me caractérise, je ne peux dire qu’une chose : qu’on arrête de nous emmerder !
Des élus devant les tribunaux en 48 heures. Des années de procédures pour ceux qui occupent illégalement des terrains. Cherchez l’erreur !
« Les Français n’ont jamais connu une rentrée aussi catastrophique : impôts qui explosent, réforme qui désorganise, problèmes dans les transports, chômage en hausse, croissance en berne… Tout va mal ! Et on s’en prend à qui ? Toujours aux mêmes ! Toujours aux mêmes Français à qui l’on demande toujours plus d’efforts. Aux élus locaux qui sont les boucliers de la République et les premiers à devoir faire face aux réalités de leurs concitoyens !
« C’est donc à eux que s’en prend le gouvernement Valls en les mettant sur le banc des accusés. Ils sont tombés sur la tête !
« C’est tout de même incroyable que les Maires soient déférés devant les tribunaux en un temps record alors que, comme à Ballancourt-sur-Essonne ou à Echarcon, il faut attendre des années pour que l’Etat agisse et fasse condamner les personnes qui se sont installées de manière illicite sur le domaine public ou privé.
« D’un côté l’Etat entreprend une procédure d’exception à l’encontre des Maires. De l’autre, alors même qu’ils respectent la loi et que leur commune remplit ses obligations en termes d’accueil des gens du voyage, l’Etat ne fait jamais appel ni aux tribunaux ni aux force de l’ordre. Cherchez l’erreur !
« Cette politique du "deux poids deux mesures" est insupportable. Elle renforce la défiance à l’égard de nos institutions et remet en cause la crédibilité de l’action gouvernementale. »
Dénonçant avec force cette « chasse à l’élu » menée sans discernement, Franck MARLIN réaffirme sa volonté d’être aux côtés des élus locaux et leur rend hommage.
« Manuel VALLS et son gouvernement méconnaissent totalement les difficultés de nos villes et villages. À se demander d’ailleurs s’ils en n’ont pas que faire.
« Eux qui aiment regrouper des territoires urbains en monstres administratifs gigantesques, comme le Grand Paris ou l’hyper structure de plus de 500 000 habitants allant d'Arpajon à Sénart, en passant par le Val d'Orge, Evry, Grigny et Corbeil, ils en oublient les territoires ruraux qui composent notre Essonne, leurs spécificités, leur identité et leur volonté de préserver une qualité de vie et une dimension humaine appréciées de leurs habitants. Moi je ne les oublie pas ! Et c’est pourquoi j’étais avec eux, à leurs côtés, au Tribunal administratif hier. »