Quelques jours après sa prise de mandat, Franck MARLIN a abordé dans les colonnes du journal Le Républicain les différentes actions qu’il entend mener dès cet été et au cours des prochains mois.
Découvrez l’interview publiée dans l’édition du 12 juillet dernier.
Franck MARLIN a été réélu député le 17 juin dernier et a célébré sa prise de mandature le 2 juillet à Maisse. Lors d'une entrevue, il a bien voulu aborder les actions à mener dans les mois à venir.
Le Républicain : Vous venez d'intégrer à l'Assemblée nationale la commission Développement durable et de l'aménagement du territoire. Pourquoi ?
Franck Marlin : « Parce que cela s'inscrit dans la droite ligne des combats qui sont menés en partenariat avec les associations de défense de l'environnement, les élus locaux, les habitants des villes et villages de notre circonscription. Cela touche à la qualité de vie et nous y sommes extrêmement sensibles et attachés. Je veux peser sur les débats et les travaux effectués dans les ministères, défendre notre point de vue face à des décisions qui ne correspondent pas toujours à ce que l'on veut. Nous avons beaucoup d'actions à mener;
- Justement, votre été s'annonce chargé. Peut-on avoir un point des dossiers en cours ?
Franck Marlin : Oui, en effet, je vais profiter de cette période pour solliciter les nouveaux ministres et les sensibiliser à nos actions. Nos combats n'attendent pas. Je viens d'ailleurs de le faire pour le dossier de la gratuité de l'A 10 et pour lutter contre la trop grande présence des poids lourds sur la RN 20. C'est une problématique qui n'avait pas été prise en compte par le passé et qui est pourtant au cœur des préoccupations des usagers de la RN 20 et des habitants des communes traversées par cette route. On doit pouvoir obtenir de nouvelles solutions pour garantir la sécurité sur la RN 20 et permettre aux Franciliens de ne pas être obligés d'être taxés chaque jour pour se rendre à Paris travailler. L'ancienne ministre de l'écologie n'avait pas été sensible aux propositions concrètes et réalistes avancées. Je viens donc d'en appeler à Delphine Batho, ministre de l'Ecologie et à Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports.
- Vous attendiez aussi des réponses sur les problèmes des couloirs aériens et de transports en commun, y a-t-il du nouveau ?
Franck Marlin : J'avais saisi dès sa nomination le Premier ministre pour l'alerter des nuisances engendrées par la mise en place, depuis le mois de novembre dernier, des nouvelles procédures d'atterrissage. Une réponse de courtoisie vient de m'arriver qui me dit que le ministre délégué aux Transports va prendre le relais. C'est loin d'être satisfaisant. Sur ce point également, je viens de saisir le ministre pour demander l'abrogation des arrêtés ministériels. Concernant les TER qui desservent le sud Essonne, la région Centre vient de m'informer qu'en fait, le problème vient du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) qui a diminué ses financements. Ce sont les usagers qui sont une fois encore pénalisés alors que des dessertes supplémentaires leur avaient été promises. C'est pour moi inacceptable et, durant l'été, nous allons préparer toute une série d'interventions et d'actions pour faire comprendre au Stif et ceux qui le dirigent, notamment le président du Conseil régional, nos fortes attentes et les exigences des usagers du sud-Essonne. Voilà quelques-uns des axes du travail important que nous allons mener cet été. En parallèle, je solliciterai des informations sur le projet de ligne à grande vitesse Paris - Clermont Ferrand - Lyon. Outre son coût exorbitant, ni la nécessité, ni la rentabilité de cette nouvelle ligne n'ont été démontrées. Je suis pour l'utilisation partielle des lignes existantes. On protégerait nos campagnes et notre agriculture. Ca ferait aussi des économies. Une ardente nécessité pour les comptes publics.
- On vous sait attentif aux questions d'éducation. Vous êtes à l'origine de nombreux dispositifs innovants pour la réussite des enfants. Qu'attendez-vous de cette rentrée 2012-2013 ?
Franck Marlin : L'école est au cœur de toute notre République. Elle a une place essentielle dans la réussite et l'épanouissement des enfants. Elle a aussi une fonction de repères collectifs. Sa place au cœur des quartiers est essentielle. L'école, c'est le creuset où se forgent la vie en communauté, la citoyenneté, où s'acquièrent des valeurs fortes, le savoir, le respect. L'expérience m'a convaincu qu'il n'y avait pas plus important que l'école et les succès de tous les projets qui ont été conduits en faveur d'un enfant, de ses progrès scolaires, sont bénéfiques pour l'ensemble de la collectivité. C'est la raison pour laquelle je serai extrêmement vigilant par rapport aux annonces qui seront faites concernant l'ouverture ou la fermeture de classes pour la rentrée. C'est aussi pour cela que je viens de saisir le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, pour lui rappeler mon engagement en faveur des Rased, lui demander d'en assurer la pérennité. Tous les postes d'intervenants doivent être maintenus. Il en va de même de chacun de nos établissements scolaires et notamment du secondaire. Je viens d'ailleurs de relayer les fortes préoccupations du personnel du lycée Marie-Laurencin de Mennecy. Leurs revendications sont légitimes. Elles doivent être entendues par le ministre. »
Propos recueillis par Robert Mendibure
Source : Le Républicain