Après avoir été menacés par le biais d’une lettre peu courtoise de la Préfecture de l’Essonne, assimilable à une véritable injonction, des Maires de l’Essonne ayant fait part de leur souhait de ne pas appliquer en l’état la réforme des rythmes scolaires, selon le choix démocratiquement exprimé par leurs habitants, font aujourd’hui l’objet d’une enquête opérée par les forces de gendarmerie nationale.
Certains ont même l’objet d’appels téléphoniques menaçants qui ne laissent planer aucun doute sur les intentions poursuivies.
Une « chasse aux élus » purement inacceptable, qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres qu’a connues notre pays durant lesquelles les libertés d’expression et de conscience étaient sévèrement réprimées.
Franck MARLIN a donc immédiatement interpelé le Premier ministre par courrier (lire ici ), en écho à la lettre ouverte qu’il lui avait déjà adressée hier.