Hier, avec 72 autres de ses collègues, votre député a de nouveau interpelé François FILLON pour dénoncer les nouvelles mesures annoncées à l'issue du Comité Interministériel de la Sécurité Routière. Une démarche qui s'inscrit pleinement dans celle que Franck MARLIN avait entreprise quelques jours auparavant lorsqu'il avait alerté le Premier ministre et lui avait fait part de son souhait d'interroger le gouvernement à l'occasion des Questions d'actualité de cette semaine.

Conformément aux termes de son courrier du 18 mai, votre député a déposé auprès de son groupe une question qui, si le bureau du groupe l'accepte, sera posée lors de la séance du 24 ou du 25 mai.

Pour votre député, les GPS et les systèmes dits "avertisseurs de radars" sont avant tout des systèmes d'aide à la conduite qui permettent de maîtriser sa vitesse grâce à l’affichage permanent de la limitation à respecter, d’être prévenu des zones à risques et des aléas de la route (accidents, ralentissements,...). Franck MARLIN défend donc une position que partage l'AFFTAC (Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite).

Le 4e comité interministériel de la sécurité routière s’est réuni le mercredi 11 mai, dans un contexte de forte hausse du nombre de tués sur les routes en avril. A son issue, le gouvernement a décidé de durcir les sanctions notamment contre la vitesse et l'alcool au volant : interdiction des avertisseurs de radars, suppression des panneaux indiquant la présence de radars fixes, excès de vitesse de plus de 50 km/h seront désormais des délits, retrait de huit points sur le permis (au lieu de 6) pour un taux d'alcool supérieur à 0,8 g/l, téléphoner en conduisant l'appareil à la main sera puni d'un retrait de trois points au lieu de deux actuellement,...

Pour votre député, le gouvernement fait fausse route.

A l’annonce des mesures par le Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, visant à mettre en place des « zones d’action prioritaire pour l’air » (ZAPA) à compter de juillet 2012 dans huit agglomérations françaises, Franck MARLIN s’est fait l’écho du ressenti au sein de la population qui se résume en une expression : « Il y en a marre ! ».

Sans remettre en cause les objectifs en matière de santé publique et pour améliorer la qualité de l’air dans les grandes villes, votre député a déploré que le volet coercitif l’emporte encore sur la pédagogie.

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