Depuis 2006, Franck MARLIN dénonce le dispositif ELCO (enseignement des langues et cultures d’origine) qui encourage le différencialisme identitaire et le communautarisme.
Pour votre député, cet apprentissage créé en 1973 pour « permettre aux élèves étrangers de mieux s'insérer dans le système éducatif du pays d'accueil, tout en maintenant des liens avec leurs racines et en préservant la possibilité d'un retour au pays », n’a plus lieu d’être pour des enfants qui, dans leur grande majorité maintenant, sont nés en France.
Il avait alerté à plusieurs reprises les ministres successifs de l’Éducation nationale, notamment par le biais d’une question écrite publiée au journal officiel le 9 mai 2006, pour que soit substitué à ces cours un enseignement plus approfondi de la langue française et des valeurs de notre République.
« Cela fait plusieurs années que je défends l’idée selon laquelle ELCO va à l'encontre de l'exigence d'intégration et se situe même à l'opposé du principe d'émancipation prôné par l'école de la République. Il n’est pas normal que dans nos écoles laïques cet apprentissage soit confié à des ressortissants étrangers placés sous l'autorité de l'académie mais payés et formés par leurs ambassades. C’est une porte ouverte à toutes les dérives ! » explique Franck MARLIN.
« Quand on vit en France, la première langue à apprendre c’est le français ! »
« Les conclusions de l’étude du Haut Conseil à l'intégration (HCI) qui ont été remises confidentiellement aux services du Premier ministre au deuxième semestre 2013, et dont nous apprenons seulement maintenant le contenu, sont d’ailleurs sans appel et me donnent raison. »
En effet, dans ce document les rapporteurs soulignent que « susceptibles de renforcer les références communautaires, les Elco peuvent conduire au communautarisme. Certains interlocuteurs craignent même que les Elco deviennent des 'catéchismes islamiques' ».
Pour votre député, « il y a urgence à mettre un terme à ces enseignements ».
« Ces dernières années, les Ministres me répondaient que la maîtrise de la langue maternelle est considérée par les linguistes comme un préalable nécessaire à la réussite de l'apprentissage d'une langue seconde. Mais le français n’est pas une seconde langue. Lorsque l’on vit en France, on apprend le français. Et cela encore plus lorsque la personne est issue de l’immigration. C’est cela la véritable intégration !
« Je me réjouis qu’aujourd’hui certains réclament l’arrêt des ELCO et qu’il retrouvent la voie du bon sens Républicain. Même Madame la Ministre de l’Education nationale a reconnu, dans l’hémicycle, que les temps ont changé et que l’enseignement de ces langues mériterait d’être pris sur du temps scolaire, à l’instar des autres langues vivantes. Aujourd’hui, ELCO doit donc être supprimé. C’est aussi simple que cela ! »