Parmi les pistes explorées par le gouvernement dans le cadre du plan de soutien à la filière automobile, qui doit être annoncé le 25 juillet, figurerait un label informant la clientèle du pourcentage de « made in France » pour chaque voiture. Une idée que votre député avait déjà défendue en août 2009.
« J’avais en effet interrogé le gouvernement par le biais d’une question écrite » explique Franck MARLIN.
« Nombre de Françaises et de Français, soucieux d’être également des acteurs économiques, aimeraient connaître le lieu de production du véhicule qu’ils souhaitent acquérir et savoir si le bien qu’ils vont acheter contribue bel et bien au maintien de la filière automobile et les emplois sur notre territoire. Or ces informations ne figurent nulle part.
« La question de la provenance des pièces automobiles et la connaissance des lieux d’assemblage des véhicules proposés à nos concitoyens sont des éléments fondamentaux, notamment lorsqu’il s’agit de véhicules dits propres. »
C’est pourquoi Franck MARLIN avait demandé que ces informations sur la traçabilité de la fabrication, dans la mesure où elles constituent également un soutien à l’ensemble de la filière automobile en France, constructeurs, équipementiers et sous-traitants, soient mises à la disposition des consommateurs. Mais, dans sa réponse apportée en mars 2011, la ministre avait souligné « les très fortes difficultés d’ordre technique dans la mise en œuvre [d’un tel] dispositif », compte-tenu du nombre de composants et d’intervenants. Ce que réfute le député-maire.
« À défaut de connaître la provenance de tel ou tel écrou, il y a tout de même des informations importantes qui peuvent être portées à la connaissance des consommateurs. Ne serait-ce que les lieux d’assemblage ainsi que les éléments majeurs d’un véhicule qui sont source d’activité dans nos régions. Que le constructeur soit français ou non, ce qui est important c’est l’emploi en France ! Et nous n’avons que trop attendu pour créer ce label ! »
C’est pourquoi Franck MARLIN espère que cette piste sera définitivement retenue par le gouvernement, craignant par ailleurs qu’elle se limite à une campagne de communication valorisant le « made in France » dont le but serait de faire comprendre au consommateur qu’acheter une voiture française sauve de l’emploi en France.
« Car pour savoir si une voiture est "française", encore faut-il avoir les informations nécessaires à sa disposition ! » conclut le député-maire d’Étampes.