Au lendemain du démantèlement de camps de Roms et des expulsions hors du territoire national qui ont suivi, votre député a tenu à apporter son soutien à Manuel VALLS.
« Le ministre de l’intérieur a eu du courage. Il a eu raison et je le soutiens dans ses décisions » souligne Franck MARLIN. « Un ministre se doit de faire appliquer la loi. D’ailleurs, ainsi qu’il l’a rappelé s’agissant des expulsions de Roms vers leur pays d’origine, la loi prévoit l’éloignement des ressortissants européens ne pouvant subvenir à leur existence après trois mois de séjour. Quant aux opérations de démantèlement de campements illicites, elles se sont déroulées en exécution de décisions de justice.
« Il n’y a ni expulsions arbitraires ni traitements discriminatoires. C’était le cas ces dernières années, même si la gauche était alors plus encline à critiquer les évacuations des camps illégaux, et c’est toujours vrai aujourd’hui.
« Il faut arrêter avec cette hypocrisie des "bien pensants" ! Car il faut regarder la réalité en face et écouter les riverains de tels campements. Les problèmes de sécurité à leurs abords sont réels. De même, nous savons qu’ils sont le siège de réseaux mafieux qui exploitent femmes et enfants.
« Doit-on accepter que ceux qui sont entrés en France, pour y être reçus sans pour autant accepter ses lois, vivent dans de véritables bidonvilles et sur des terrains occupés sans titre ? La loi est la même pour toute personne entrant et résidant sur notre territoire. Elle doit être appliquée. C’est tout. En quoi cela poserait-il un problème ?
« Certains clament : "Pas d’expulsion sans relogement". Et pourquoi ces personnes seraient-elles plus prioritaires que les Français en situation difficile ?
La vraie question est celle du maintien de l’Aide au Retour Volontaire
« De même, selon Médecins du Monde, la population rom en France, qui s’élève à environ 15 000 personnes, reste constante malgré les reconduites. Donc, très logiquement, la vraie question qui se pose est celle de la poursuite du dispositif de l’Aide au Retour Volontaire qui est attribuée de manière unique et qui s’élève à 300 euros par adulte et 100 euros par enfant accompagnant. En 2009, 12 323 en ont bénéficié dont 10 177 Roumains et 863 Bulgares.
« La Commission européenne a annoncé vendredi avoir remis la France sous surveillance concernant les Roms. La France respecte parfaitement le droit et les personnes ! En revanche, la Commission ferait mieux de s’interroger, par exemple, sur les 2,25 milliards d’euros du Fonds social européen perçus par la Roumanie, pour la période 2007-2013, pour l’intégration des Roms alors qu’elle n’a budgété que 38 millions d'euros pour des programmes visant spécifiquement cette minorité. Ce n’est pas à la France de payer, encore moins en ces temps de crise, ni d’assumer des responsabilités qui ne sont pas les siennes ! »