En ce mercredi 18 juillet, où le Ministre du redressement productif rencontre le PDG du Groupe PSA Peugeot Citroën pour examiner notamment les modalités du plan social qui vont être mises en place à la suite de l’annonce de la suppression de 8000 emplois à l’usine d’Aulnay, votre député demande à ce que soit prise en compte la situation des sous-traitants du constructeur automobile à la table des négociations.
« Si il est indispensable qu’un dialogue s’établisse entre les Pouvoirs publics et le constructeur français concernant le détail du plan social prévu pour les salariés à la suite de la fermeture d’Aulnay, il est plus qu’urgent aujourd’hui de se préoccuper des effets collatéraux suscités par cette bombe sociale.
L’onde de choc va être terrible sur les entreprises sous-traitantes du groupe Peugeot et rien n’est prévu pour elles et leurs employés (Quid des aides, des reclassements, des plans de revitalisation...)
Ce sont des petites et moyennes entreprises qui vont se retrouver du jour au lendemain sans commande et donc sans solution devant les charges qui pèsent sur elles.
De nombreux dépôts de bilan sont malheureusement à envisager. Ce n’est pas tolérable !
Le Gouvernement doit se doit d’anticiper cette réalité à laquelle il va être confronté et mobiliser ses services dans chaque département pour accompagner et soutenir ces entreprises et leurs salariés.
On ne doit pas abandonner sur le bord du chemin les sous-traitants et les sacrifier sur l’autel d’une consultation uniquement centrée sur le site d’Aulnay. Des milliers d’emplois sont en jeu en France. »
Franck Marlin en appelle donc au Ministre du redressement productif qu'il va également interroger par le biais d'une question écrite.
« Après avoir reçu les délégués syndicaux, le PDG du groupe PSA et souhaité rencontrer la famille Peugeot, Arnaud Montebourg doit constituer une cellule de crise pour identifier les entreprises sous-traitantes impactées et mettre en place avec elles des dispositifs d’accompagnement et de soutien. »