Après deux jours de mouvement social au sein de la société SODAIC Logistique, située à Angerville, au cours desquels les salariés de l’entreprise ont pu compter sur le soutien immédiat et continu des élus locaux (voir l’article précédent), les négociations entre les représentants syndicaux et la direction ont permis d’aboutir à un accord.
Les camions ont pu de nouveau entrer et sortir du site dès 16 heures. Hier après-midi, un protocole d'accord a été signé entre la direction de SODAIC et la CGT sous le regard des élus locaux, le député-maire d'Étampes en tête. Un conflit bloquait depuis mercredi matin l'activité de cette entreprise de logistique basée à Angerville et spécialisée dans le conditionnement de livres.
Les 26 salariés doivent en effet aller travailler à Bondoufle d'ici à la semaine prochaine et le syndicat dénonçait une mesure imposée sans prise en compte des employés. Après un bras de fer, les revendications ont donc été entendues. Sous le « patronage» de l'inspection du travail, la direction de SODAIC a accepté l'attribution d'une prime de transport de 60 € par mois, une prime de panier de 2,90 € pour chaque journée travaillée, l'indemnisation du temps de trajet pour le personnel.
Quant aux employés permanents de la société qui auront fait l'objet d'une demande de mutation vers le site de Bondoufle et qui auront exprimé par écrit leur décision de ne pas suivre, le protocole prévoit le versement d'une indemnité supplémentaire de licenciement de l'indemnité légale. Une cellule de reclassement sera également créée en association avec la mission locale d'Etampes.
Pour les salariés intérimaires actuellement engagés, une embauche en CDI sera proposée prioritairement au sein du site de Bondoufle, en fonction des besoins d'emploi sur place. De plus, les jours de grève ne feront pas l'objet d'une retenue sur salaire. (source : Le Parisien - Edition Essonne du 30 mars 2012)