Après deux années de démarches auprès des ministres de l’Intérieur successifs pour la réalisation de travaux d’urgence au commissariat d’Etampes, le député de l’Essonne Franck MARLIN vient d’obtenir la confirmation de Gérard COLLOMB qui a décidé « d’engager dès cette année des crédits à hauteur de 490 000 euros afin de financer des nouveau modulaires de manière à réaliser une étude de faisabilité qui devrait être achevée dans les semaines à venir ».
« Je prends note de cet engagement et me réjouit que les conditions de travail des policiers et d’accueil du public soient prochainement améliorées. Je tiens d’ailleurs à remercier Madame la Préfète de l’Essonne pour son implication personnelle et son engagement dans ce dossier » réagit Franck MARLIN.
« Mais l’annonce du Ministre n’est que la résultante d’une demande légitime que j’ai exprimée depuis de nombreux mois. La décision du ministère n’est d’ailleurs que le strict respect de la législation et de la réglementation en vigueur concernant les établissements recevant du public et une réponse à la problématique de la mise en danger d’autrui au regard de la vétusté des locaux actuels.
« Il n’en demeure pas moins que la décision de construire des bungalows n’est qu’un placebo. Ce n’est pas à la hauteur des engagements qui avaient été pris concernant la pérennité d’un site aussi essentiel, d’un projet que j’avais initié il y a dix ans et qui avait été validé par le ministre de l'Intérieur, à savoir la construction d’un nouveau commissariat à Étampes.
« Suspendre ce projet, avec des délais tellement longs, puisque une fois encore il m’est indiqué qu’il sera étudié dans le cadre de la préparation de la prochaine programmation triennale 2020 - 2022, démontre qu’il ne s’agit pas d’une priorité pour le gouvernement et illustre son manque d’empathie par rapport au devenir de la zone police comme de ses habitants.
« Où est l’intérêt de remettre à plus tard ce qui pourrait être concrétisé aujourd’hui ? L’affaire serait-elle déjà jouée ? Tout cela ne peut que renforcer mon sentiment sur la volonté de supprimer, à terme, la zone police. Si tel était le cas, ceux qui auraient menti ou qui s’engageraient dans cette voie commettraient une grave erreur.
« À l’inverse, et si l’avenir de ce commissariat n’est pas menacé, une question s’impose : pourquoi ne pas reprendre les études déjà réalisées pour les services de l’État qui concluaient à la construction du nouveau commissariat de police sur le plateau de Guinette, au droit de la nouvelle déviation qui n’apparaissait pas à l’époque et qui est aujourd’hui est ouverte à la circulation ?
« Tout cela ne fait que conforter, si besoin en était, ma détermination. Le combat continue donc plus que jamais, parce qu’il est juste et qu’il est fondamental pour nos communes où la police nationale est le seul moyen pour assurer 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, la sécurité de nos concitoyens. »