Des événements dramatiques déplorés durant l’été, notamment à Marseille, ont mis en évidence des trafics d’armes important sur l’ensemble territoire national.
Aujourd’hui, à Étampes, les gendarmes ont mis la main sur des armes et des explosifs, dans une cave, ce qui a nécessité l’intervention de démineurs et l’évacuation de riverains et de commerçants.
Sans s’immiscer dans l’enquête qui va être menée par les forces de police et de gendarmerie, Franck MARLIN s’inquiète néanmoins de cette banalisation des armes de guerre en France et a alerté le Ministre de l’intérieur.
« Ce qui se passe en France ces dernières semaines est extrêmement inquiétant et grave ! Cela dépasse les frontières des cités et concerne aujourd’hui l’ensemble des villes et des villages de l’hexagone. Il est urgent d’arrêter de se voiler la face ! » explique Franck MARLIN.
Les chiffres publiés récemment démontrent d’ailleurs l’ampleur du phénomène : selon des spécialistes et des policiers interrogés par RTL, environ 3 à 7 millions d’armes se trouveraient illégalement en France. Nombre d’entre elles sont des armes de guerre de type kalachnikov.
« Ces armes coûtent de 500 à 2000 euros l’unité, elles sont parfaitement accessibles à toute personne mal intentionnée.
« La banalisation de ces armes de guerre est un véritable fléau qui doit être combattu par tous les moyens. Que fait le gouvernement pour endiguer cette propagation ? »
Estimant la position du Président de la République et du Premier ministre très éloignée des exigences dans ce domaine, Franck MARLIN espère en revanche trouver chez le Ministre de l’intérieur un interlocuteur sensible et réactif pour assurer la sécurité des Français.
« Encore une fois, il faut arrêter l’angélisme. Il y a une réalité, elle est ce qu’elle est, il faut agir. Manuel VALLS, lui, ne nie pas la réalité et il n’ignore pas ce qu’il se passe sur le terrain » poursuit-il.
« C’est pourquoi je l’ai interpellé, par le biais d’une question écrite qui sera publiée au prochain Journal officiel, pour que ce dossier soit pris à bras le corps et que toutes les forces de l’ordre soient mobilisées sur ce qui apparaît aujourd’hui comme la première des priorités en matière de sécurité.
« Mais il faut aussi que Madame TAUBIRA entende ce message. Aucun maillon de la chaine ne peut être faible dans ce combat contre la banalisation des armes de guerre dans notre pays ! »