La goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Pour votre député, la nomination en conseil des ministres le mercredi 16 avril de Dominique Voynet, Inspectrice générale des affaires sociales, est non seulement en contradiction avec la République irréprochable tant vantée par le Président de la République, alors candidat, mais aussi avec ce qu’attendent les Français.

Il appelle donc à la mobilisation par le biais d’une pétition en ligne (http://www.petitions24.net/parlementaire_ou_fonctionnaire) dont les signatures seront remises au Président de l’Assemblée nationale.

La goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Pour votre député, la nomination en conseil des ministres le mercredi 16 avril de Dominique Voynet, Inspectrice générale des affaires sociales, est non seulement en contradiction avec la République irréprochable tant vantée par le Président de la République, alors candidat, mais aussi avec ce qu’attendent les Français.

« Après avoir placé au gouvernement un premier secrétaire du PS dont tout le monde s’accorde, dans ce parti, à reconnaître qu’il a été défaillant, le parachutage  "d’une enfant gâtée de la République" comme l’a qualifiée le Président de l’Assemblée nationale est symptomatique d’un fonctionnement républicain où le copinage prime sur la compétence et plus encore sur la volonté des électeurs.

« Comme l’a reconnu avec franchise et justesse Monsieur Claude Bartolone : "Au mieux, cette nomination apparait comme le « golden parachute » d’une élue en mal d’électeurs. Au pire, elle procède d’un accord politique lui ayant permis de s’exfiltrer de Montreuil après avoir laissé cette ville en ruines et la gauche divisée comme jamais." 

« En cette période de défiance à l’égard de la classe politique, ce sont des décisions choquantes et regrettables qui nuisent encore un peu plus à l’image de notre Démocratie.

« Il faut aujourd’hui et très rapidement y mettre un terme.

« On ne peut exiger des efforts incroyables aux Français et dans le même temps s’en absoudre en laissant notre République aux mains d’une caste, d’une élite ou de copains de promotion.

« Or les élus issus de la fonction publique sont largement surreprésentés au Parlement.

« Selon une étude publiée en octobre 2012 (1), l’Assemblée nationale compte 55 % des députés issus du secteur public, contre 49 % en 2007. Le nombre de sénateurs fonctionnaires se porte à 43 % selon l’Institut de Recherches Économiques et Fiscales. Des proportions qui sont bien plus élevées que dans la population française !

« La raison est simple : les députés issus du secteur public, placés en position de disponibilité durant leur mandat,  retrouvent leur emploi s’ils ne sont pas réélus. Tel n’est pas le cas pour les parlementaires issus du privé. C’est pourquoi le Parlement se doit d’être plus représentatif, il ne peut souffrir d’aucun corporatisme, et ses membres être à la fois juges et parties, comme l’a souligné à plusieurs reprises, et fort justement, l’association des Contribuables Associés (2). Parlementaire ou fonctionnaire… il faut choisir ! »

C’est d’ailleurs tout l’objet de la proposition de loi (3) déposée par Franck MARLIN, en novembre 2010 puis en janvier 2013, visant à rendre incompatible le mandat de parlementaire avec un emploi dans la fonction publique et à renoncer à tout type de mission rémunérée. Une disposition déjà appliquée en Grande-Bretagne, à la Chambre des Communes, par exemple. D’autres de ses collègues ont également déposé une proposition de loi en ce sens, à l’instar de Bruno LE MAIRE (4).

Franck MARLIN demande donc officiellement que cela soit inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.

Et il va même plus loin, en appelant dès à présent à la mobilisation par le biais d’une pétition en ligne (http://www.petitions24.net/parlementaire_ou_fonctionnaire) dont les signatures seront remises au Président de l’Assemblée nationale.

 

(1) Eric Keslassy, « Une Assemblée nationale plus représentative ? », Institut Diderot, octobre 2012
(2) Site officiel : http://www.contribuables.org

(3) Proposition de loi organique n° 656
(4) Proposition de loi organique n° 236

 


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