Le jeudi 27 septembre 2012, le Premier ministre a déclaré : « À revenus constants, neuf contribuables sur dix ne seront pas touchés par des augmentations d’impôts supplémentaires. Ces mesures nouvelles épargnent les classes moyennes et les classes populaires. »
Trois mois plus tard, les Français ont déjà fait les comptes des mesures gouvernementales antisociales et anti-classes moyennes...
Le jeudi 27 septembre 2012, le Premier ministre a déclaré : « À revenus constants, neuf contribuables sur dix ne seront pas touchés par des augmentations d’impôts supplémentaires. Ces mesures nouvelles épargnent les classes moyennes et les classes populaires. »
Trois mois plus tard, les Français ont déjà fait les comptes des mesures gouvernementales antisociales et anti-classes moyennes : fiscalisation des heures supplémentaires, suppression de la TVA compétitivité et augmentation massive de la TVA qui pèse sur l’hôtellerie, la restauration et le bâtiment, alourdissement des cotisations sociales des retraités, augmentation de la redevance audiovisuelle de 5 %.
Mais la liste est encore plus longue : augmentation du forfait social, hausse du coût des emplois à domicile avec de graves menaces sur l’emploi, hausse des taxes sur le tabac, la bière et les boissons énergisantes, plafonnement des frais réels pour l’impôt sur le revenu à 6 CV fiscaux pénalisant ceux qui travaillent avec leur véhicules et ceux qui ne bénéficient pas de transports en commun adaptés, poursuite du gel du barème de l’impôt sur le revenu, hausse de la taxe sur les sociétés d’autoroutes qui sera répercutée sur le prix des péages et donc les usagers, très forte augmentation du « malus écologique » pour les véhicules dits polluants, hausse de la fiscalisation sur l’épargne et l’immobilier,…
Par ailleurs, alors que le gouvernement va ponctionner 20 milliards d’euros sur les entreprises, il prétend maintenant les aider en faisant adopter un pseudo-crédit impôt compétitivité (non financé !).
Sans oublier les hausses qui seront effectives en ce début d'année 2013 : cotisations d'assurances, timbres postaux, électricité (+2,5%), gaz (+2,4%), billets de train TGV, TER et Corail (+1,9%), tickets RATP et pass Navigo (+2,4% en moyenne),...
Et, malheureusement, 2013 ne sera pas l'année de la pause fiscale !
En effet, l’Etat sur la seule année qui vient devra réaliser 10 autres milliards d'euros d'économies. Mais ce chiffre ne tient pas compte d’une croissance qui ne devrait pas être aussi forte que celle prévue pour 2013 par le gouvernement. Résultat : au moins 6 milliards supplémentaires seront à trouver...
Après les entreprises, après les classes moyennes, après les classes populaires, après les retraités, quelles seront les prochaines victimes du matraquage fiscal du gouvernement ?