La reconnaissance et l’instauration d’une mesure de réparation unique pour tous les Pupilles de la Nation, Orphelins de guerre ou du devoir, sans distinction, sont chères au cœur de Franck MARLIN qui est mobilisé sur ce dossier depuis de nombreuses années. Il était en effet le premier parlementaire à déposer une proposition de loi en ce sens, en juin 2006 puis en juillet 2007. Si des avancées ont pu être obtenues grâce à ses initiatives, votre député déplore néanmoins que les engagements pris n’aient pas été concrétisés à ce jour. Fidèle à ses convictions et à son soutien aux Pupilles de la Nation, il a donc de nouveau saisi le Premier ministre.
La reconnaissance et l’instauration d’une mesure de réparation unique pour tous les Pupilles de la Nation, Orphelins de guerre ou du devoir, sans distinction, sont chères au cœur de Franck MARLIN qui est mobilisé sur ce dossier depuis de nombreuses années. Il était en effet le premier parlementaire à déposer une proposition de loi en ce sens, en juin 2006 puis en juillet 2007.
Si des avancées ont pu être obtenues grâce à ses initiatives, votre député déplore néanmoins que les engagements pris n’aient pas été concrétisés à ce jour. Fidèle à ses convictions et à son soutien aux Pupilles de la Nation, il a donc de nouveau saisi le Premier ministre.
« Le 23 mai 2007, Monsieur le Président de la République a réitéré son engagement solennel envers les intéressés pour mettre un terme à l’iniquité issue des décrets de 2000 et de 2004 par le biais d’un décret unique. Cet engagement s’inscrivait pleinement dans le vaste élan parlementaire qui a suivi le dépôt de ma proposition de loi et qui a été reprise au Sénat.
« En écho à la mobilisation de quelques 500 parlementaires sur ce dossier, et fidèle à son engagement, le Président de la République avait alors chargé le Préfet Jean-Yves AUDOIN de rédiger un rapport qui a été remis au Premier ministre en mars 2009. Une commission nationale de concertation, qui comprenait notamment les associations directement concernées, a alors été mise en place et un décret a été préparé » rappelle Franck MARLIN.
« Le problème, c’est que ce texte est en phase d’approbation depuis tout juste un an ! Aujourd’hui, il est demandé aux intéressés de comprendre, compte tenu de la situation extrêmement délicate de nos finances publiques, que leur légitime demande nécessiterait un financement annuel évalué à plus de 100 millions d’euros et que, par conséquent, elle ne peut aboutir pour le moment. Le mois de juin prochain a été même évoqué pour la publication dudit décret, mais sans aucune certitude. D’un côté, l’Etat reconnaît l’iniquité qui existe entre les Pupilles de la Nation, et d’un autre tout est mis en œuvre pour retarder la mise en œuvre de cette mesure.
« Evidemment, personne n’ignore le contexte économique ainsi que les difficultés croissantes auxquelles la France et la zone euro font face, mais cette excuse était déjà avancée il y a cinq ans !
« Cette situation engendre des sentiments d’incompréhension et de colère chez les intéressés, et je les comprends.
« Comment en effet justifier le fait que cette mesure ne puisse être financée quand on nous annonce dans le même temps la destruction de 18,9 millions de vaccins de la grippe A, les 48 millions d’euros d’indemnisation des laboratoires pour les commandes annulées et une campagne de vaccination qui aura coûté 400 millions d’euros, la publication du rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Comité d’entreprise de la RATP, ou plus récemment un rapport parlementaire non publié sur le financement des organisations de salariés et patronales et des articles de presse qui font part d’un financement public de 5 à 5,5 milliards d’euros annuels, d’une réserve de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) estimée à plus de 500 millions d’euros… Il me semble que celles et ceux qui ont souffert du sacrifice de leurs proches méritent plus d’égard et de reconnaissance ! »
C’est pourquoi le député-maire d’Étampes a réitéré sa démarche auprès du
Premier ministre afin que le décret tant attendu soit enfin publié et
appliqué.
La reconnaissance aux Pupilles de la Nation :
une dimension historique qui touche avant tout à l’Humain
« Répondre sans plus tarder aux attentes exprimées depuis si longtemps,
c’est aussi adresser un message fort aux familles concernées et aux
générations futures. D’ailleurs, ainsi que vous l’avez très justement
déclaré le 4 décembre dernier : "Nous ne devons pas oublier que c’est au
nom de l’amour de la France que certains ont choisi la voie du courage,
mais aussi que d’autres se sont fourvoyés dans des chemins qui
conduisaient au désastre". Et je partage tout autant vos mots selon
lesquels la vigueur du sentiment national doit nous inspirer le courage
d’affirmer la fierté que nous ressentons à l’évocation de la France » a-t-il écrit à François FILLON.
Et de poursuivre : « Certains ont payé ce courage de leur vie, et leurs familles un lourd tribut. Et à l’heure où notre République fait face à la montée des communautarismes et à des objectifs contraires à ses fondements mêmes, cette reconnaissance du sacrifice prend toute sa dimension. Une dimension historique, mais qui touche avant tout à l’Humain (…) Je sais pouvoir compter sur votre action afin que cette attente obtienne satisfaction dans un délai le plus court possible ».