Le monde agricole, et tout particulièrement la filière céréalière, rencontre actuellement des difficultés profondes. Aujourd’hui, un véritable plan d’urgence doit être considéré et mis en place en faveur de cette filière considérablement éprouvée. C'est ce que votre député vient de demander au Président de République.
« Les derniers chiffres publiés par l’INSEE sont en effet inquiétants et confortent largement les fortes craintes exprimées par le terrain » explique Franck Marlin.
« Ainsi les prix des produits agricoles ont accusé une chute dès septembre dernier, notamment ceux des céréales, qui ont connu un repli de 8,4%, et sont désormais inférieurs de 38,6 % à ceux de septembre 2007.
« En outre, à cette situation alarmante s’était conjuguée la hausse des matières premières comme l’énergie, ce qui pénalisait encore plus fortement les producteurs.
« De fait, un grand nombre d’exploitations se retrouve actuellement en très grande difficulté et pour certaines en réel péril.
« Dans le cadre du renouvellement de cette activité, beaucoup de jeunes exploitants doivent également faire face à un niveau d’endettement particulièrement conséquent qui condamne à terme leur projet de reprise et/ou d’extension de leurs activités.
« Il y a donc un risque majeur à voir la disparition des petites et moyennes exploitations céréalières et donc la pérennité de cette filière, pourtant reconnue pour son dynamisme et sa capacité productive, qui se trouverait alors fortement fragilisée. »
C’est pourquoi il a saisi le Président de la République de cette question en lui demandant d’intervenir en faveur de la filière céréalière et du monde agricole :
« Ces circonstances exceptionnelles, nécessitent la mise en œuvre de mesures de même nature, à savoir : exceptionnelles » a-t-il précisé à Nicolas Sarkozy.