Alors que le groupe allemand INFINEON et l'américain IBM ont annoncé avoir trouvé un accord avec la société AES, filiale d’un groupe russe, pour lui céder ALTIS, Franck MARLIN se déclare particulièrement prudent.

« Avec Messieurs François GROS, Président de la communauté d’agglomération Seine-Essonne, et Patrick IMBERT, Conseiller général du canton de Mennecy, nous nous étions réjouis il y a plusieurs semaines de l’information selon laquelle l’activité d’Altis serait maintenue grâce une éventuelle reprise par une société russe. Aujourd’hui, cela se confirme. Mais il faut toutefois être extrêmement prudent, notamment sur les garanties qui doivent être données en matière de brevets afin que notre savoir faire soit préservé, de même que l’indépendance technologique de la France » explique le député-maire.

Christine LAGARDE, ministre de l’économie des finances et de l’emploi, a d’ailleurs déclaré être attentive à ce que les repreneurs d’Altis fournissent des informations précises sur leur projet et qu’elle nommera un expert chargé de l’évaluer.

« Il faut en effet être extrêmement vigilant afin d’être certain que l’avenir de cette société et les emplois soient assurés pour les années à venir. Jusqu’à présent, les informations distillées par les deux groupes étaient floues, voire contradictoires. Les représentants du personnel et les élus se sont battus pour défendre ce fleuron national. Dans cette nouvelle étape, nous continuerons à être à leurs côtés pour obtenir toutes les assurances. Et c’est précisément le message que j’adresserai ce soir, avec Bernard BOULEY, mon suppléant, lors de ma rencontre avec Monsieur Jean-Paul BESSON, directeur d’Altis. »