Le vendredi 18 mars, une délégation conduite par Franck MARLIN, et composée de Jean PRIOUL, Maire de Champcueil et Président du comité de surveillance du centre hospitalier Georges Clemenceau, Patrick IMBERT, Conseiller général et Président de la Communauté de Communes du Val d’Essonne, du Docteur Marie-France MAUGOURD, Présidente de la Communauté Médicale de cet hôpital, et Anita RETIF, en qualité de représentante de l’intersyndicale du centre hospitalier, a été reçue au Ministère de la santé.

Au programme de cet entretien : la défense de l’hôpital Georges Clemenceau de Champcueil dont le projet de fermeture totale n’est pas exclu par l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris). Une perspective que refusent catégoriquement et unanimement les élus du département et les personnels concernés.

« Lors de ce rendez-vous avec les conseillers du Ministre, nous avons pu exprimer nos plus grandes inquiétudes face à une telle éventualité, tant pour les patients que pour leurs familles. Nous avons à la fois fait part de notre plus vive opposition et de nos revendications » indiquent les membres de cette délégation.

Dans des termes extrêmement fermes, ils ont en effet rappelé que cette décision serait en totale contradiction avec la volonté d’œuvrer, au plan national, pour lutter contre la dépendance, et qu’elle mettrait en péril l’offre et la qualité de soins dans le secteur gériatrique et de réadaptation pour l’ensemble de l’Essonne et la région sud-francilienne.

« L’hôpital Georges Clemenceau est un établissement de référence qui est parfaitement intégré dans l’organisation sanitaire gériatrique et gérontologique départementale. Cet établissement a su s’adapter et évoluer selon les besoins de la population qui, dans les dix prochaines années, vieillira deux fois plus en Essonne que la moyenne des départements d’Ile-de-France. Il est donc impératif de conserver cet établissement, sa qualité de soins exceptionnelle, son nombre de lits et ses personnels.

« Face aux enjeux que nous devons relever, et plus encore demain avec le vieillissement de la population, il est fondamental de s’inscrire dans une démarche globale et logique de soins ainsi que d’intervention pour l’ensemble de notre territoire. Ce projet de fermeture, comme tout projet qui viserait à réduire les moyens humains et matériels, n’est donc pas envisageable. L’accès aux soins, surtout lorsqu’ils sont aussi importants, est un droit. C’est ce que nous avons défendu, et nous avons été entendus !

« Le ministère a été particulièrement attentif à nos arguments et s’est engagé à saisir l’ARS et l’AP-HP sur ce dossier pour nous tenir très rapidement informés sur l’avenir de l’hôpital » poursuivent les membres de la délégation qui restent toutefois extrêmement vigilants et déterminés.


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