Ce sont encore de tristes chiffres qui viennent d’être publiés par la sécurité routière.
Le nombre de morts sur les routes a connu une hausse de 4,3 % en mars, avec 266 personnes tuées, contre 255 en mars 2016. Quant au nombre d’accidents, il a augmenté de 12,7 % avec 4 932 sinistres, soit 556 de plus qu’au mois de mars 2016.
Si le premier trimestre de l’année 2017 affiche une baisse de 3,7 %, soit 28 personnes tuées en moins qu’à la même période l’an dernier, il faut rappeler que 2016 a affiché pour la troisième année consécutive une hausse de la mortalité routière, ce qui ne s’était pas produit depuis 1972.
Pourtant l’arsenal anti-usagers de la route n’a jamais été aussi important et contraignant, avec une multiplication des radars fixes et mobiles,… Et il va encore se renforcer avec la privatisation des voitures radars voulue par le Gouvernement. Cela démontre bien, encore une fois, les limites de la politique uniquement répressive menée dans ce domaine.
Rénover les routes qui n'ont jamais été autant en mauvais état, améliorer la formation, avec une conduite adaptée sur des routes partagées par plusieurs types de véhicules, sanctionner les comportements réellement dangereux… sont autant de priorités que je n’ai de cesse de rappeler mais qui sont laissées de côté par les pouvoirs publics.
Depuis trop longtemps, tout est mis en œuvre pour s’acharner sur les conducteurs, rien n’est fait pour lutter contre les véritables causes de la mortalité routière.