Hier, répondant à l’appel de l’Association des départements de France (ADF) et Grande couronne capitale qui réunit les conseils départementaux de l’Essonne, du Val-d’Oise, des Yvelines et de Seine-et-Marne, François Durovray, président du Conseil départemental de l’Essonne), Jean-Jacques Barbaux (Seine-et-Marne), Arnaud Bazin (Val-d’Oise) et Pierre Bédier (Yvelines) ont manifesté aux côtés de leurs élus pour exprimer leur colère face aux baisses drastiques des dotations de l’Etat. Un mouvement auquel votre député apporte son soutien.
« Le Gouvernement a décidé de faire peser la dette de l’Etat et ses cadeaux électoralistes sur les collectivités qui se retrouvent plus que jamais dans une impasse financière.
« Pour le Département de l’Essonne, l’addition des baisses de dotations de l’Etat s’élève à 184 millions d’euros depuis 2014. C’est colossal. D’autant que dans le même temps, comme l’a souligné fort justement Arnaud Bazin, président du Val-d’Oise, le gouvernement a augmenté le RSA, qui est à la charge des Départements, de 10 % et sa politique économique catastrophique a augmenté le nombre d’allocataires. Le gouvernement impose donc à des collectivités des dépenses supplémentaires tout en réduisant leurs moyens. C’est intenable.
« Il ne faut pas oublier non plus que toutes les collectivités voient leurs dotations réduites. Ainsi, par exemple, la Ville d’Étampes a perdu en deux ans près de 2 millions d’euros. Et cela va se poursuivre en 2017.
« Pas une ville, pas un village n’a été épargné. Or, plus les plus petites communes, la dotation générale de fonctionnement qui est allouée par l’Etat peut représenter près de la moitié de ses recettes. Toute baisse de dotation est donc dramatique. C’est un véritable casse-tête pour ne pas faire appel au levier fiscal, d’autant que les contribuables sont écrasés comme jamais par les taxes et les impôts, tout en maintenant et développant la qualité et l’offre de services aux habitants.
« Et tout cela a aussi des conséquences évidentes en matière d’investissement. Au plan national, la diminution des crédits de l’Etat a entraîné, en 2014, une baisse de l’investissement des communes de 12,4 %, ce qui se répercute sur le secteur du bâtiment.
« Face à la mobilisation des élus, le Président de la République a pris conscience des conséquences économiques et sociales de cette politique et a annoncé la réduction de moitié de l’effort demandé aux communes pour 2017. C’est une première étape, mais elle est loin d’être suffisante, surtout qu’elle ne concernera pas les Départements… »