À l’approche des festivités de la Sainte Barbe, Sainte Patronne des sapeurs-pompiers, des informations circulent sur une nouvelle étude du schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) menée par le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de l’Essonne. Et elles inquiètent fortement les sapeurs-pompiers comme les élus locaux.

Il est ainsi évoqué un projet de fermeture de 10 centres de secours, principalement dans le Sud-Essonne, dont ceux de « Beauce-et-Chalouette » (Mérobert, Châlo-Saint-Mars et Saint-Escobille), Boissy-le-Cutté, Boutigny-sur-Essonne, Puiselet-le-Marais, Pussay, voire celui Maisse.

De plus, des matériels seraient retirés dans certains centres pour être affectés à d’autres centres, comme les équipements de secours routiers à Angerville bien que ce secteur comportent des axes routiers particulièrement  accidentogènes.

De telles économies sur la sécurité des personnes et des biens ?
C’est inacceptable !

« Sur un fond de problèmes financiers, liés à la contraction d’emprunts toxiques par la précédente majorité socialiste du Conseil départemental de l’Essonne, il semble que le SDIS soit à la recherche d’économies… Mais, si ces projets étaient effectivement à l’étude, ce serait une grave erreur et même totalement intolérable. Car nous parlons ici de la sécurité des personnes et des biens. Ces centres couvrent de larges étendues. L’allongement de la durée d’intervention serait considérable et, en tant que tel, inacceptable » explique Franck MARLIN.

« Ce serait aussi remettre en cause de ce qui avait été décidé. Les élus de l’actuelle majorité départementale s’étaient opposés à de tels projets lorsqu’ils étaient dans l’opposition ! »

Devant toutes les informations qualifiées de « parcellaires, particulièrement floues et parfois même contradictoires » par le député-maire d’Etampes, et les très vives criantes qu’elles suscitent, Franck MARLIN s’est donc fait le porte-parole des élus locaux et il a saisit le Président du Conseil d’administration du SDIS, Dominique ECHAROUX.

« Des réponses précises et rapides s’imposent ! J’espère qu’elles seront de nature à nous rassurer et à apaiser les craintes légitimes des sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, à l’heure où ces derniers ont plus que jamais besoin d’être à fois reconnus, soutenus et encouragés pour leur engagement et les sacrifices qu’ils consentent tant dans leur vie personnelle que professionnelle. Dans le cas contraire… »