Le Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) a présenté il y a quelques jours des études et les travaux prévus jusqu’en 2015 pour la ligne C du RER. Pour Franck MARLIN, la multiplication des plans d’urgence n’a pas permis d’améliorer les conditions de transports ni de remédier aux dysfonctionnements régulièrement dénoncés par les usagers.
« Depuis de nombreuses années, la SNCF et plus particulièrement le STIF disent vouloir prendre des mesures pour améliorer la situation. Mais cinq ans après l’annonce de l’élaboration d’un schéma directeur, la désorganisation de la ligne C du RER subsiste » explique-t-il.
« Aujourd’hui, on nous annonce la création d’un comité de ligne qui sera chargé d’identifier les problèmes et de proposer des solutions pour y remédier rapidement. Je serais tenté de dire : enfin ! Car à l’heure où la création de nouveaux arrêtes en petite couronne seraient envisagé dans le schéma directeur, force est de constater que le Sud-Essonne, en plus d’être oublié, serait pénalisé. La coordination doit donc être le maître mot, et il est une ardente nécessité que toutes les collectivités compétentes coordonnent leurs actions.
« Il en est également de même pour les Conseil régionaux Île-de-France et Centre. Car l’évolution démographique et l’urbanisation des secteurs de la région Centre proches de l’Île-de-France ont un impact important en matière de besoins de transports et plus particulièrement sur la ligne Orléans – Paris, c'est-à-dire les mêmes que celles utilisées par le RER C. Or, actuellement, il n’y a aucune coordination entre les deux Régions !
« Il est donc grand temps que les choses évoluent dans le bon sens et dans la concertation, car les usagers n’ont que trop attendu ! »