Les agriculteurs sud essonniens viennent à nouveau de faire part à Franck MARLIN de leurs inquiétudes et revendications partagées par 26 fédérations départementales d’exploitants agricoles, sur lesquelles il avait dès octobre 2008, appelé l’attention du Gouvernement.
En effet les exploitants, toutes filières confondues, sont dans l’attente des décisions et orientations qui seront retenues par la France dans le cadre de l’application de la réforme issue du « Bilan de Santé » de la Politique Agricole Commune (PAC).
« Notre pays va devoir procéder à des arbitrages déterminants au niveau des soutiens européens et nationaux à l’Agriculture, or la majorité des agriculteurs s’est positionnée contre tout prélèvement sur les aides actuelles, en raison des difficultés auxquelles ils sont confrontées : baisse des prix agricoles et hausse des charges » expose votre député.
Et de poursuivre : « Dans ce contexte difficile, il faut éviter de se référer uniquement aux années exceptionnelles, et se garder d’opter pour un transfert d’une partie des aides destinées à un secteur vers d’autres également en difficulté, en raison du risque de compromettre la pérennité des exploitations ».
A cet égard l’article 63 du « Bilan de Santé » de la PAC est en grande partie à l’origine des craintes et de l’insatisfaction exprimée, et ne répond pas aux attentes des agriculteurs.
Enfin, pour Franck MARLIN « une fois les handicaps naturels corrigés, tous doivent quelles que soient leurs activités, productions et Région d’implantation, pouvoir bénéficier d’un même accès aux soutiens financiers ».