Une nouvelle équipe aux commandes du Département : une chance pour le Sud-Essonne

Le résultat des élections départementales est sans appel. C’est un désaveu pour la majorité présidentielle et parlementaire. C’est le rejet d’une Gauche qui a trahi ses territoires et ses habitants. C’est une sanction à l’égard de ses politiques partisanes qui n’ont fait que diviser, sans répondre aux préoccupations quotidiennes de nos villes, de nos villages et de leurs habitants. Au cours de ces dernières années, rien n’a changé et tout s’est aggravé.

Ces résultats sont donc l’expression d’une exaspération profonde et d’une colère, celle de territoires ruraux qui en ont assez d’être ignorés, oubliés, méprisés.

C’est la voix d’un Sud-Essonne qui n’a jamais compté pour l’ancienne majorité départementale qui s’est fait entendre en donnant une large majorité à Guy CROSNIER et Marie-Claire CHAMBARET avec 65,52% des suffrages sur le canton d’Étampes, et même 68,95% à Étampes.

Je suis fier de ces résultats. Fier d’Étampes et de ses quartiers. Fier de notre canton qui a privilégié des candidats de proximité, de terrain, aux engagements sincères et qui portaient, eux, un vrai programme.

Mais il ne s’agit que d’un début.

À nos candidats maintenant élus d’assumer les promesses faites devant nous, de défendre cette politique de la ruralité que nous exigeons. L’alternance au Conseil départemental doit déboucher sur une autre politique en faveur du Sud-Essonne. Le retard doit être rattrapé.

Depuis des années, de nombreux projets et dossiers n’ont jamais fait l’objet de la moindre attention en matière d’éducation, de voirie, d’aides aux communes, de défense du cadre de vie, de transports, d’accompagnement de nos aînés et personnes handicapées,… de la part de la majorité de gauche du Département. Je vais les rappeler et continuer à les défendre.

Il faudra aussi que nos représentants et cette nouvelle majorité engagent des politiques fortes dans des secteurs essentiels : la sécurité, la santé, l’accès aux soins et la couverture médicale, l’accès à Internet haut et très haut-débit, le maintien de services publics de proximité, la défense de l’emploi, le développement économique, le soutien à notre monde agricole,… Tout ce que n’a pas fait la Gauche, tout ce qui n’a pas été à son ordre du jour.

Les préoccupations quotidiennes doivent désormais être au cœur de toutes décisions.
C’est le message qui a été délivré. Il y en a assez des promesses qui n’engagent que ceux qui les reçoivent, de ces arrangements entre amis qui ne servent que des intérêts particuliers et non l’intérêt général. Il y en a assez de ces grandes déclarations et professions de foi qui sont bafouées dès que les circonstances le permettent.

J’en veux pour preuve les contradictions entre les déclarations du Premier ministre qui appelait à faire barrage au Front national, y compris par un désistement, au soir du premier tour, et les représentants locaux de la Gauche qui n’en ont rien fait, à l’exemple de Grégory COURTAS et Marie-Thérèse WACHET ou bien encore ceux qui se sont maintenus sur le canton de Mennecy avec pour conséquence une triangulaire.

Les électeurs qui ne leur ont pas donné leur confiance ont eu raison. Cette logique purement politicienne est insupportable. Par leur posture et leurs petits calculs, ces candidats là n’ont démontré que leur attachement à leur intérêt personnel, à leur petit confort.

Avec cette élection, comme celles à venir, c’est en sanctionnant ce type d’agissements et les politiques qui n’entendent plus, qui n’écoutent plus et qui ne se soucient plus des Français qu’il va falloir construire un avenir commun autour de valeurs partagées, celles de la République.

Les conditions de l’alternance, qui sont aujourd’hui réunies, impliquent une vraie responsabilité, de l’humilité et beaucoup de travail.

Les Français ont souhaité le changement car ils exigent que l’on s’occupe d’eux. Cette confiance ne doit pas être trahie. J’y veillerai. C’est ce qui motivait mon engagement dans cette campagne. C’est tout le sens du travail que j’entends mener auprès de nos représentants départementaux et de la nouvelle majorité départementale.

Nous voulons du concret et de l’utile. Place aux actes maintenant !