Seulement trois jours après les élections législatives, les masques viennent de tomber. C’était prévisible.
Le gouvernement se fissure, quatre ministres ont démissionné, dont François Bayrou, Ministre d’Etat, Président du MoDEM et porteur du projet de loi sur la moralisation de la vie publique…
À l’Assemblée nationale, les alliances contre-nature n’ont pas fait long feu. Le pouvoir omnipotent majoritaire du parti présidentiel veut gouverner seul et n’a plus besoin de ses alliés de circonstance.
La manœuvre du grand chamboule-tout a réussi. Les Français sont déjà trompés.
Désormais pleinement installée, l’armée des godillots est en place, la majorité présidentielle a les pleins pouvoirs.
Au contraire de certains, je resterai fidèle à mes engagements. Je ne trahirai pas ma parole, ni la feuille de route qui a été fixée.
Un député engagé et constructif, c’est d’abord un député qui reste fidèle à ses convictions et à la confiance qui lui a été témoignée.
Contrairement à certains, qui pendant des mois ont combattu le programme de la nouvelle majorité et qui aujourd’hui s’y rallient, j’entends être pleinement une force de propositions, dans l’opposition.
Si le rassemblement pourra se faire lorsque l’intérêt de la Nation l’exigera, je combattrai sans relâche chaque mesure qui portera atteinte aux Français et à notre territoire.
Soutenir la hausse de la CSG, pénaliser encore les retraités, pénaliser aussi les communes, est-ce cela se montrer constructif ?
Assurément non.
Je resterai un homme libre, engagé, au service de l’intérêt général, fort de mes convictions qui m’animent depuis toujours à l’Assemblée nationale comme sur mon département et ma ville.
J’entends incarner au sein de mon groupe, Les Républicains, une position claire et déterminée, une opposition éclairée.
C’est cela faire preuve de responsabilité à l’égard des valeurs de notre pays, et de toutes celles et ceux qui m’ont fait confiance pour les défendre et les représenter.