Depuis ce mardi 29 juin, l’Assemblée nationale examine le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche. A cette occasion, votre député entend défendre les spécificités de l’agriculture francilienne et valoriser les productions locales. Dans ce cadre, il a déposé de nombreux amendements.
« Ce projet de loi est une occasion unique de répondre aux difficultés liées à l’implantation ou à l’existence même des exploitations agricoles situées dans des zones périurbaines. D’ailleurs, le Président de la République avait clairement indiqué, lors de sa venue à Buno-Bonnevaux, le 6 avril dernier, que l’examen de ce projet de loi devait permettre, justement, de prendre en compte ce que l’on appelle le handicap périurbain » explique-t-il.
« Car les difficultés de ces agriculteurs sont nombreuses. Par exemple, le coût du foncier de plus en plus important, l'obligation d'utiliser des matériels adaptés pour circuler et par conséquent beaucoup plus chers, les contraintes pour la construction de bâtiments, la problématique liée au logement de leurs salariés au regard du prix des loyers, un environnement économique et industriel en régression, les limitations pour l’irrigation, la disparition des vétérinaires...
« Ce handicap périurbain et la distorsion de concurrence qu’il implique, doivent absolument être pris en compte.
« Lors de l’examen
de ce texte au Sénat, Serge DASSAULT et moi-même avions déjà travaillé
sur des amendements en collaboration avec la Chambre régionale
d’agriculture. Cinq d’entre eux ont été adoptés ou satisfaits.
« C’est maintenant à l’Assemblée qu’il est débattu. En préalable aux débats en séance, j’ai donc défendu 16 amendements en Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. Quatre d’entre eux également été adoptés ou satisfaits, et font partie du texte proposé par la Commission, tel que celui qui permettra pour la restauration collective de préciser des critères de provenance ou d’origine déterminée lors de marchés publics. Une première victoire pour la défense des produits locaux. »
Mais son action pour défendre l'agriculture ne s'arrête pas là. Franck MARLIN a également déposés des amendements pour la création d’un fonds agricole périurbain départemental, pour permettre aux agriculteurs concernés mais également toute la filière agricole d’être soutenus, et l’installation des distributeurs de produits laitiers, de fruits et de légumes ou des préparations de fruits ou de légumes, sans ajouts, dans les établissements scolaires.
« Le ministère de l’agriculture s’est d’ailleurs ouvertement déclaré favorable à l’adoption de cette mesure qui défend les exploitations agricoles de proximité et valorise leurs productions locales en proposant des produits sains aux enfants » conclut-il.