Faisant suite à son intervention le 12 décembre dernier auprès de Luc CHATEL, Secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation, et à la réunion qui s'est déroulée à l'Elysée le 15 décembre, votre député a déposé une question écrite pour demander au Ministre les moyens dont il dispose pour bloquer le plan social qui vient d’être annoncé.

Cette question écrite sera publiée au prochain Journal officiel :

M. Franck Marlin souhaite appeler l’attention de M. le secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation sur le devenir de la société FAURECIA.

En effet, huit jours, jour pour jour, après la présentation par le Président de la République du plan de soutien au secteur de l’automobile, l’équipementier français FAURECIA, leader européen, a annoncé la suppression de plus d’un millier d’emplois sur le territoire national, dont 700 en 2009. Le site de Brières-les-Scellés, en Essonne, sera le plus impacté, avec 405 emplois supprimés.

Cette annonce fait suite à une multitude de plans sociaux qui ont déjà condamnés au chômage des milliers de salariés et à la fermeture de beaucoup de centres de production.

Aujourd’hui, FAURECIA s’attaque à son département « Recherche et Développement » en supprimant 50 % de ses effectifs.

Supprimer la Recherche et le Développement, c’est se priver d’hommes et de femmes aux compétences reconnues qui font la force de l’entreprise.

Supprimer la Recherche et le Développement, c’est alénier l’avenir et, à terme, condamner l’activité sièges automobiles en France.

Ce plan social n’est donc pas acceptable, de même que la nouvelle stratégie de FAURECIA, car  elle va à l’encontre des intérêts industriels de notre pays qui viennent d’être rappelés par M. le Président de la République.

Au moment où les constructeurs français, également responsables de ce gâchis humain et financier, demandent le soutien de l’État, le chef de l’État et vous-même leur avez imposé, à juste titre, de nouvelles règles.

Celles de pouvoir être aidé uniquement à condition de s’engager à ne pas délocaliser, à ne pas supprimer d’emplois, et à ne fermer aucune usine.

Cela doit s’appliquer aux constructeurs, mais également aux équipementiers qui ne doivent pas être les oubliés du plan de relance.

Aussi, le remercie-t-il de lui préciser comment ces propositions ont été accueillies et quels sont les moyens dont il dispose pour bloquer le plan social qui vient d’être annoncé.


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