Dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2008, qui sera prochainement examiné à l’Assemblée nationale, les internes et, plus généralement, l’ensemble des professionnels de santé ont fait part de leur opposition à l’un des articles du projet de loi (le numéro 33) qui lie le conventionnement par l’Assurance maladie à la démographie.

Un sentiment que partage entièrement votre député, y compris sur la mise en œuvre de nouvelles mesures, telles que le relèvement du plafond de la participation forfaitaire d’1 euro à 4 actes par jour, ou l’instauration d’une franchise médicale.

Dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2008, qui sera prochainement examiné à l’Assemblée nationale, les internes et, plus généralement, l’ensemble des professionnels de santé ont fait part de leur opposition à l’un des articles du projet de loi (le numéro 33) qui lie le conventionnement par l’Assurance maladie à la démographie.

Un sentiment que partage entièrement le votre député, y compris sur la mise en œuvre de nouvelles mesures, telles que le relèvement du plafond de la participation forfaitaire d’1 euro à 4 actes par jour, ou l’instauration d’une franchise médicale.

« La question des dépenses de santé est au cœur d’une politique de responsabilité et de sincérité dont l’Etat ne peut s’affranchir » déclare-t-il.

« Le "Travailler plus pour gagner plus″ n’a pas ainsi à se traduire par "Se soigner moins en payant plus". Ce serait injuste en matière de santé publique, socialement dangereux, économiquement inefficace et médicalement cruel. »

« La santé des Français ne pourra, non plus, être garantie sans médecins ! C’est une évidence qu’il faut parfois ne pas avoir peur de redire.

« Il est donc important que l’Etat revoit sa copie en poursuivant un double et légitime objectif : d’une part assurer une couverture médicale adaptée à l’ensemble du territoire et d’autre part préserver le principe irréfragable de liberté d’installation des praticiens libéraux.

« Ce ne sont pas en effet à coup de mesures coercitives que se réglera cette question essentielle. Mais par l’incitation, l’implication, la concertation.

« A l’heure où il est nécessaire d’opérer une mutualisation des moyens, comme nous avons pu le faire dans le Sud-Essonne avec l’ouverture d’une Maison médicale, il est plus que jamais nécessaire de tout mettre en œuvre pour inciter l’installation des médecins libéraux dans des zones moins bien couvertes, et non à rendre ces installations obligatoires, au risque d’aboutir à une véritable pénurie de médecins qui préfèreront se tourner vers d’autres spécialisations.

« Soutenant pleinement le mouvement de protestation des étudiants et des professionnels de santé, c’est tout le message que j’ai adressé à Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. »


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