Le 28 juillet, le Président de la République a réuni le Premier ministre et les ministres concernés sur la situation des gens du voyage et des Roms en France pour demander au Gouvernement de procéder, dans les trois mois, à l'évacuation de ces installations chaque fois que le droit en vigueur le permet. Une demande que partage votre député qui avait d’ailleurs, quelques jours plus tôt, fait part à Nicolas SARKOZY de son exaspération et de celle des élus locaux ainsi que des habitants concernés par le camp situé à Ormoy.
« Le choix du Président de la République est un choix responsable et courageux auquel j’apporte mon entier soutien » explique Franck MARLIN.
« Depuis plusieurs années, et plus encore ces derniers mois, je n’ai eu de cesse d’alerter les autorités et de demander que soit mis un terme aux occupations illégales sur le territoire de certaines communes. Je pense plus particulièrement au camp de Roms d’Ormoy qui avait suscité un vaste mouvement de mécontentement qui avait réuni plus de 500 élus et riverains en novembre dernier.
« Ainsi que je l’avais indiqué au Ministre de l’intérieur, à qui j’avais relayé mes différentes démarches auprès du Préfet de l’Essonne, cette situation, bloquée depuis plus trois ans, appelle une décision forte. »
C’est pourquoi, le 24 juillet, Franck MARLIN avait adressé un courrier à Nicolas SARKOZY dans lequel il avait salué sa « détermination pour que soit mis un terme à ces pratiques ainsi qu’au sentiment d’impunité, (...) convaincu de l’action que vous mènerez en ce sens ».
« Ces campements illégaux sont sources de trafics illicites, de conditions de vie profondément indignes, d'exploitation des enfants à des fins de mendicité, de prostitution ou de délinquance. Je suis en tous points d’accord avec le Président » votre député qui vient de lui rappeler l’attente des élus et des habitants concernant le camp d’Ormoy.
Un message entendu par Nicolas SARKOZY qui vient d’indiquer à Franck MARLIN, en réponse, tout l’intérêt porté à sa demande qui a d’ailleurs été signalée par la Présidence au Ministre de l’intérieur.