Ce mardi, votre député sera reçu chez Christian Estrosi, Ministre de l’industrie, pour défendre l’emploi et l’activité industrielle dans le Sud-Essonne. Au programme de cette réunion, demandée par Franck Marlin, cinq dossiers d’actualité : Altis (Le Coudray-Montceaux/Corbeil), Faurecia (Brières-les-Scellés/Étampes), Isochem (Vert-le-Petit), ITC Elastomères (Angerville) et Mécanobloc du Groupe Clestra Hauserman (Dourdan). A ce titre, le Maire de Dourdan, Olivier LEGOIS, sera également présent.
« J’ai sollicité le Ministre en tout début d’année afin d’étudier le devenir de ces sociétés et les perspectives d’emploi dans notre bassin.
« Plus qu’une simple revue de dossiers, il s’agit d’obtenir enfin des réponses au regard des incertitudes qui pèsent sur chacune de ces entreprises.
« On ne peut laisser plus longtemps en suspend le devenir d’entreprises et des hommes et des femmes qui y travaillent.
« Il faut en effet rappeler que pour Altis, Faurecia et Isochem, ces sociétés font depuis plusieurs années l’objet de restructurations successives qui se sont traduites par une forte diminution de leurs effectifs.
« Hier leaders européens dans leur secteur d’activité
respectif, leur avenir nécessite une véritable politique d’aides et de
soutien.
« Elus locaux, salariés et représentations syndicales travaillent main dans la main pour sauver les activités et les emplois. Ce que nous souhaitons aujourd’hui c’est une mobilisation de tous à nos côtés.
« Le meilleur exemple nous est donné par Faurecia. Cette dynamique commune a permis en février 2007 l’inscription de cette entreprise dans le Pôle de compétitivité Mov’eo. J’avais en effet sollicité en son temps les ministres concernés dont Nicolas SARKOZY, alors ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire, qui nous avait apporté son soutien.
« A la suite de cette première reconnaissance, des projets innovants de l’entreprise se sont vus labellisés (IRIS en janvier 2008 et, plus récemment, LICOS). Malgré cela, la restructuration de FAURECIA, opérée en 2009, n’est pas à la hauteur des résultats escomptés. Quant à la convention de revitalisation visant à préserver et développer l’activité économique et industrielle dans le bassin d’emploi étampois, force est là aussi de constater qu’elle n’est pas non plus à la hauteur des enjeux.
« A l’heure où une deuxième convention de revitalisation va être signée entre l’Etat et la direction de l’entreprise, des engagements forts doivent être pris. Ainsi que je l’ai d’ailleurs évoqué auprès du Préfet de l’Essonne, FAURECIA doit compéter les crédits déjà apportés par les collectivités publiques et participer au financement du désenclavement du parc d’activité Sud-Essor. Il s’agit d’une opération majeure qui présente un intérêt particulièrement essentiel pour l’entreprise elle-même mais aussi pour ses clients et toutes les sociétés présentes dans cette zone d’activité. Ce projet, que nous défendons, a un véritable d’impact en termes de maintien et de développement de l’emploi. Nous sommes entrés dans un mois décisif, et il nous faut des réponses avant la signature de cette nouvelle convention.
« Dans ce même esprit, il nous faut aussi obtenir des certitudes concernant les différents projets de reprises successifs pour la société ALTIS, sur le projet d’acquisition d’ISOCHEM, la recherche de financements pour ITC Elastomères et le devenir du site de Mécanobloc. »