Il n’en demeure pas moins que face au refus opposé à cette légitime requête et conformément aux engagements pris par Franck MARLIN lors de la grande journée de mobilisation qui a eu lieu le mardi 10 janvier, deux décisions ont été immédiatement prises à la suite du vote de cette délibération.
Une réunion de la dernière chance avait pourtant été organisée avant le Conseil d’Administration du STIF à l’initiative du Député-Maire d’Étampes Franck MARLIN, en présence de Gérard HÉBERT, Conseiller régional, avec Stéphane BEAUDET, Vice-président du Conseil régional d’Île-de-France chargé des transports et premier Vice-président du STIF.
Cette démarche avait pour objet de faire retirer la délibération qui met en place un point de rupture à Corbeil-Essonnes ou à Juvisy-sur-Orge, ce qui correspond à un changement de rame sur ces gares et qui polarise, entres autres, la colère des 12 000 usagers et des 50 Maires concernés.
Stéphane BEAUDET justifiait cette délibération comme une délibération de principe, globale, à l’échelle d’un schéma régional.
Il n’en demeure pas moins que face au refus opposé à cette légitime requête et conformément aux engagements pris par Franck MARLIN lors de la grande journée de mobilisation qui a eu lieu le mardi 10 janvier, deux décisions ont été immédiatement prises à la suite du vote de cette délibération :
- la création d’une association de défense des usagers et des Maires en colère ;
- le dépôt dès ce jour d’un recours contre la délibération qui met à mal le déplacement des usagers du territoire et qui rompt le principe d’égalité des citoyens devant le service public de transport.
En effet, la méthode que la SNCF a retenue qui consiste à privilégier la forte majorité des usagers des zones urbaines au détriment des rurbains et des ruraux montre des choix politiques contraires aux engagements et aux objectifs de territoire.
Ceux qui habitent aux franges de l’Île-de-France et du Nord-Loiret sont considérés comme des variables d’ajustement par ceux qui organisent les transports.
C’est une fracture territoriale inacceptable.
Ils ne doivent pas être pris pour des citoyens de dernière classe.
Le recours déposé aura pour objectif de mettre en lumière cette iniquité de traitement que beaucoup trouve aussi injustifiée comme en atteste le vote de ce mercredi.
C’est tout l’objet du nouveau combat qui s’ouvre.
Contre la dégradation des conditions de transport des usagers ! Pour des décisions qui respectent leurs attentes !
Pour signer la pétition : pourlemaintiendesdirectsrerd.fr