Après la réunion du 6 août entre les actionnaires et les représentants des personnels, les salariés d'Altis sont toujours dans l'incertitude de leur devenir. Le flou des informations communiquées et les motifs invoqués, par les deux actionnaires IBM et lnfinéon, pour expliquer le retard insupportable pris dans les négociations ne concourent pas à les rassurer. Pour Franck MARLlN, cette situation est inquiétante.

« Depuis un an, malgré les engagements pris, les diverses interventions et relances menées, les dernières remontant pour ma part au 25 juillet 2008, les négociations entre les actionnaires et le repreneur potentiel, le consortium russe GIS, ont stagné.

« En effet, si aucun partenaire n'est trouvé avant la fin de l'année, la survie d'Altis me semble compromise, ce qui constituerait un véritable désastre économique et social d'une ampleur nationale, puisqu'un pan de notre industrie risquerait de disparaître, ce qui est inacceptable d'autant plus qu'aucune solution de secours n'est à ce jour connue ».

Le silence opposé aux salariés et aux élus doit-il être analysé, comme la confirmation du non-rachat par GIS et la mort annoncée du site AL TIS Corbeil ¬Le Coudray Montceaux?

« C'est pourquoi, face au retard conséquent, aux inquiétudes légitimes et interrogations des employés désappointés et las, de leurs doutes quant à la garantie de production, qui avait été annoncée en 2007 pour deux ans ... , je suggère et sollicite dès à présent la réunion, en septembre prochain, d'une table ronde, placée sous l'égide de Monsieur le Préfet, avec les représentants des personnels, des élus et des actionnaires pour savoir enfin si les négociations ont réellement une chance d'être concrétisées ».


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