Alerté, par les enseignants du Collège Albert Camus de La Ferté-Alais, sur la nouvelle sectorisation de la carte scolaire du Sud Essonne ainsi que sur les conditions dans lesquelles ce projet a été mis en œuvre, Franck MARLIN est intervenu auprès du Conseil général de l’Essonne afin que les professeurs puissent, conformément à leurs souhaits, être reçus en vue d’étudier des solutions justes et équilibrées pour tous à la rentrée scolaire prochaine.

« Si le Conseil général de l’Essonne maintient sa décision inique et prise de manière autoritaire, le collège de La Ferté-Alais risque de perdre 28 % de ses effectifs en septembre prochain. Cela se traduira par la disparition d’un grand nombre de postes d’enseignants et de crédits pourtant nécessaire au fonctionnement de l’établissement » explique le député.

« Déjà, en juillet 2006, j’avais saisi Madame Marjolaine RAUZE, Vice présidente du Conseil général de l’Essonne, lorsqu’un projet de nouvelle sectorisation avait été évoqué à l’occasion de la construction du collège de Lardy. Les travaux ayant pris du retard, ce projet avait été différé.

« Les enseignants avaient émis des propositions, que j’avais soutenues auprès de Madame RAUZE. Elle s’était engagée auprès d’eux et indiqué alors avoir demandé aux services départementaux de les étudier et que les résultats de ces études seraient livrées à leurs issues.

« Pourtant, cette carte a été définie sans qu’ils soient préalablement consultés, ni même informés !

« Cette méthode me paraît surprenante, voire choquante. Je déplore que les élèves, leurs parents, la communauté scolaires et les élus soient mis devant le fait accompli. Et je condamne ce mépris envers celles et ceux qui ont entrepris des démarches constructives et responsables.

« Car cette sectorisation aura également des effets néfastes sur le collège Robert Doisneau d’Itteville », poursuit-il.

« Là aussi, j’avais interpellé le Conseil général en novembre dernier. Aucune réponse ne m’a été apportée. Ce silence est lourd de sens !

« Les professeurs du collège de La Ferté-Alais et la communauté scolaire dans son ensemble ont fait un travail extraordinaire. Et aujourd’hui, ce travail d’équipe va être détruit, au détriment des élèves et de celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour enseigner dans les meilleures conditions possibles. »

En effet, ainsi qu’il l’a indiqué aux enseignants : « Il s’agissait là d’une véritable opportunité d’élaborer, en concertation avec les communautés scolaires et les élus concernés, une nouvelle carte scolaire prenant en compte les déséquilibres en matière d’effectifs et leur évolution au regard du développement de notre région. »

Sachant que la période des dotations horaires est imminente, Franck MARLIN a donc soutenu leur démarche auprès du Conseil général et demandé que lui soient précisés les résultats des études qui auraient été menées et dont les conclusions n’ont pas été communiquées.

« Sauf à penser, qu’en fait, rien n’a été prévu… », conclut-il.