Pour votre député, les horaires des trains pour l'année 2012, tels qu’ils ont été fixés à ce jour dans le cadre des modifications qui seront effectives à compter du 11 décembre prochain, sont très loin d’être à la hauteur de ce qui avait été proposé par les autorités organisatrices. C'est pourquoi il vient de saisir l’ensemble des acteurs concernés (RFF, SNCF, STIF, TER Centre) ainsi que le Ministre des Transports pour que les dessertes prévues soient intégralement mises en place.
Pour votre député, les horaires des trains pour l'année 2012, tels qu’ils ont été fixés à ce jour dans le cadre des modifications qui seront effectives à compter du 11 décembre prochain, sont très loin d’être à la hauteur de ce qui avait été proposé par les autorités organisatrices.
« Cela fait plusieurs années qu’avec mes collègues Maires et les habitants du canton de Méréville nous nous battons pour obtenir des dessertes supplémentaires pour les trois gares d’Angerville, Monnerville et Guillerval » explique Franck MARLIN.
« Réseau Ferré de France, en concertation avec le Syndicat des Transports d’Ile-de-France, la Région Centre, la SNCF et TER Centre, avait proposé la création de 7 nouvelles dessertes, dont 6 en semaine, entre ces gares et Paris. Cela m’avait d’ailleurs été confirmé par Monsieur le Ministre des transports Thierry Mariani lors de notre rencontre le 9 mai dernier puis par courrier en date du 12 août. »
Or, les horaires viennent d’être publiés sur Internet et distribués aux usagers. Sur les sept qui avaient été promises, trois dessertes n’ont pas été retenues : une le soir vers Paris, et deux en fin d’après-midi (16h23 et 18h23) au départ de Paris. Pourtant, ces arrêts étaient possibles. Alors pourquoi un tel revirement ?
Trois arrêts supprimés en raison des exigences du STIF
« Comme les directions régionales de la SNCF et TER Centre me l’ont expliqué, le STIF et la Région Centre ne sont pas parvenus à un accord sur l’ensemble des dessertes citées.
« Mais le pire, selon les informations que j’ai pu recueillir, est que la faute incomberait en fait au STIF, c'est-à-dire à la Région Île-de-France.
« En effet, pour la création d’une desserte, il aurait imposé un arrêt à chacune des gares concernées : Guillerval, Monnerville et Angerville. Or il n’était pas possible de répondre techniquement à ces exigences. Résultat, nous perdons ces trois nouvelles dessertes qui étaient attendues par ces centaines d’usagers impatients de pouvoir utiliser le train pour se rendre et revenir de leur travail !
« Ce qui était annoncé comme étant un progrès pour tout un bassin de population se révèle être une profonde déception pour celles et ceux qui attendaient plus de trains le soir, surtout que le TER actuellement à 19h07 sera retardé de 16 minutes.
« Cette situation est choquante au regard des propos qui nous ont été tenus par la direction de RFF, lors du débat public organisé le 19 octobre courant à Mennecy dans le cadre du projet LGV Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon.
« Lors de cette réunion, considérant que ce projet est évalué à 14 milliards d’euros, nous avons demandé que le TER Centre, qui dessert l’Île-de-France, ainsi que les lignes C et D du RER bénéficient également d’une amélioration conséquente de la qualité et de l’offre de transports en commun. Il nous a été répondu, avec assurance, que cela était bien programmé. Il n’en est donc rien ! Et encore une fois on nous a menti !
« Ce qui a été proposé doit être en tous points respecté. Il n’y a pas d’autre alternative pour ces collectivités qui « gèrent », si l’on peut utiliser cette expression, les transports ferroviaires !
« Car il n’est pas tolérable que les Essonniens soient les otages de décisions qui ne prennent pas en considération les réalités du terrain et les besoins pourtant identifiés. La décentralisation montre clairement, dans ce domaine, ses limites et son incohérence ! »
Aussi Franck MARLIN vient de saisir l’ensemble des acteurs concernés (RFF, SNCF, STIF, TER Centre) ainsi que le Ministre des Transports pour que les dessertes prévues soient intégralement mises en place.