« De véritables moyens pour la Police essonnienne » tel est le cri d’alerte lancé par le député-maire Franck Marlin à Madame le Ministre de l’Intérieur, après qu’il ait été fait état, pour la rentrée, d’un manque d’effectifs d’une centaine d’hommes en Essonne.
« Il faut que les promesses de l’ancien ministre de l’Intérieur, aujourd’hui Président de la République soient enfin tenues. Pour l’instant, notre département pourtant considéré comme l’un des 5 départements les plus dangereux de France ne bénéficient d’aucune mesure à la hauteur de cette qualification. Ce n’est pas normal ! » dénonce le maire d’Etampes qui regrette l’absence de respect des engagements pris à une certaine époque.
« Nous ne pouvons accepter une telle situation » martèle-t-il, rappelant « le travail exemplaire des forces de Police accompli avec de faibles moyens. Je l’ai constaté à plusieurs reprises sur le terrain en accompagnant dans leurs missions certaines équipes que ce soit du commissariat ou de la BAC C et D. Je sais donc les problèmes qu’elles rencontrent. Ce ne serait que justice que de leur donner les moyens de leurs interventions. »
Alerté sur les difficultés de fonctionnement au sein de la Police et refusant toute nouvelle détérioration des conditions de travail pour les personnels de Police qui s’avèreraient tout aussi pénalisantes et préjudiciables pour les citoyens, Franck Marlin souhaite la mise en œuvre d’un plan d’urgence reposant sur 3 grands volets : -la formation et le recrutement - l’équipement - la rémunération.
« Il est indispensable aujourd’hui pour faire face à cette situation que l’Etat réponde à 3 exigences pour les forces de Police. Etre bien formées, bien équipées. Et mieux payées !
« Car à l’heure où l’on parle de ″travailler plus pour gagner plus″ a un sens, on devrait appliquer aux forces de l’ordre le slogan ″gagner plus quand c’est dangereux″ en prenant en compte le critère de dangerosité pour augmenter leur rémunération. Il faut fidéliser les hommes, qu’ils se sentent appuyés, reconnus, soutenus. Surtout dans un département que d’aucun caractérise de dangereux. Le critère de dangerosité doit être pris en compte » souligne le député-maire qui est intervenu auprès de Madame le Ministre, Madame Alliot-Marie, afin de lui demander d’agir dans ce sens pour qu’en Essonne les effectifs demeurent constants voire puissent augmenter afin d’assurer la sécurité des Essonniens et de leurs biens.
« Plutôt que d’installer des radars supplémentaires dont l’utilité est parfois source d’interrogation, il conviendrait de répondre aux attentes de la Police et de pérenniser à la fois sa présence et ses actions par des moyens conséquents. »