De taxes en taxes soi-disant au nom de l’écologie responsable et solidaire, décidées par le Président de la République et son gouvernement, les Françaises et les Français, très majoritairement, ont exprimé leur ras-le-bol.
Aujourd’hui ce sont les agriculteurs qui dénoncent l’acharnement dont la profession est la cible par des décisions arbitraires qui vont impacter gravement leur activité, plus particulièrement les producteurs de grande culture soumis à des contraintes financières imposées par le projet de loi de finances 2019 voté par la majorité parlementaire présidentielle.
Ce sont plus de 100 millions d’euros de taxes supplémentaires levées contre les agriculteurs, assujettis à la redevance pour pollutions diffuses (RPD) sur les produits phytosanitaires.
Concrètement ce sont 1500 euros de plus à charge alors que le revenu moyen par actif, sur les cinq dernières années, est de 2500 euros par an, soit potentiellement le tiers de leur résultat !
C’est une mise à mort programmée par le Président de la République et le gouvernement !
Alors même que la transition agroécologique et la réduction de l’utilisation des phytosanitaires pour répondre au défi climatique imposent aux agriculteurs un besoin d’investissements conséquents, qui peuvent se chiffrer en pertes de rendement, l’exécutif ne voit pas d’autres solutions que le recours aux taxes, aux contraintes supplémentaires et à l’humiliation systématique de la profession.
Leurs exigences sont donc les miennes :
- La suppression de l’augmentation de la RPD ;
- La fermeture de la plateforme « glyphosate » ;
- Le retour à une position de sagesse sur la séparation des activités de conseil et de vente ;
- Le retour à un dialogue constructif.