Le 18 mai 2011, une réunion avait organisée à Paris, à la demande de Thierry MARIANI, Ministre des transports, et de la Ministre de tutelle Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, pour présenter les résultats d’une étude concernant les tronçons franciliens des autoroutes A10 et A11 pour lesquels nombre d’associations, habitants et élus locaux demandent la gratuité.
Lors de cette rencontre, le député-maire d’Étampes avait regretté que les résultats de l’étude présentée aient été basés sur des chiffres de 2003 et surtout déploré l’absence de prise en compte de l’impact des poids-lourds pourtant très nombreux sur la RN20 en raison des tarifs pratiqués. Il avait, à cette occasion, demandé qu'une telle étude soit enfin menée.
« Ainsi que j’avais indiqué au Ministre, les bases de cette étude n’ont permis de prendre en compte ni l’évolution du trafic routier sur l’A10 et le réseau secondaire, ni l’impact du développement de l’urbanisation dans la région sud francilienne.
« Mais plus encore, j’ai déploré que l’impact des poids lourds n’ait pas été abordé. Car nous ne pouvons nous dispenser de ces éléments essentiels pour aborder ce dossier de manière globale, pragmatique et objective.
« Nous savons pourtant quelles conséquences, notamment en termes de sécurité, engendre le montant des péages franciliens sur le réseau routier secondaire, ces véhicules quittant l’A10 à la hauteur d’Artenay pour emprunter la RN20, déjà saturée, en direction de Paris puis la Francilienne pour rejoindre cette même autoroute ou l’A6. Cette étude était donc indispensable, et je l’ai naturellement demandée auprès des pouvoirs publics. »
Le message a été parfaitement entendu et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET vient d’ailleurs de confirmer que, faisant suite à la demande Franck MARLIN, ses services ont demandé à COFIROUTE, le concessionnaire de ces autoroutes, de réaliser pour l’automne prochain une étude spécifique à partir de la sortie n°13 – Artenay.
La Ministre espère également que des avancées pourront être obtenues avant la fin de l’année pour qu’une tarification plus avantageuse soit proposée aux usagers de l’A10.
« Il est indispensable de maintenir la pression sur COFIROUTE ! » poursuit votre député.
« Et il ne peut pas être accepté que cette société impose ses conditions alors qu’elle dégage des bénéfices colossaux de plus de 310 millions d’euros en 2009 et 2010, et qu’elle applique des augmentations de prix pour les péages des tronçons d’Ablis, Allainville et Dourdan / Paris plus importantes que la moyenne nationale, faisant de ces quelques kilomètres parmi les plus chers d’Europe. L’intérêt général doit prévaloir sur les intérêts particuliers de COFIROUTE et c’est donc à cette société qu’il revient de faire des efforts et non aux contribuables ! »