La procédure PRISALT a été présentée en son temps au cabinet de la Ministre des Transports.
Depuis, des essais ont été effectués en simulateur et en situation réelle par des pilotes de notre connaissance. Les résultats sont clairs : gain en matière de consommation de carburant et donc bénéfice environnemental / gain en matière de bruit et donc bénéfice pour les riverains.
Mais alors pourquoi PRISALT n’est elle pas encore adoptée partout en France ?
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Le Républicain en parle |
Parce que l’Etat semble donc très frileux à l’idée de provoquer une crise avec les contrôleurs aériens dont la charge de travail serait accrue par la mise en place de PRISALT. Pour preuve, les tests demandés par le Ministère à la DSNA et la DGAC et dont les conclusions sont très étonnantes tant l’écart est important entre leurs résultats et les nôtres. Ces conclusions déconseillent bien entendu d’adopter la procédure PRISALT et préconisent la mise en place d’un groupe de travail !… Marie-Claire CHAMBARET, Johann MITTELHAUSSER, Jean SERRAT et Jean SUCCAB ont donc répondu à l'invitation de Franck MARLIN, le 18 juin pour réfléchir aux actions à mener. Dès le 19 juin, une Question Ecrite a été déposée par Franck MARLIN pour rappeler au Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire que la France ne se conforme pas au rapport de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui préconise précisément de généraliser le plus possible les procédures d’atterrissage sans pallier, à moteurs réduits et les montées sans cassures. Des conditions de navigation qui ressemblent fort à la procédure PRISALT... Voici le texte de la Question Ecrite : Franck MARLIN appelle l’attention de Monsieur le Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire sur la position de la France vis-à -vis des recommandations de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). La France est membre fondateur de l’OACI et son 6ème contributeur. Elle siège au Conseil de l’Organisation sans discontinuité depuis sa création, au titre de la catégorie des États d’importance majeure dans le transport aérien et 3 français ont été Secrétaire général de l’OACI sur une durée cumulée de 25 ans. Il y aurait donc une logique à ce que notre pays s’attache à mettre en œuvre les priorités mondiales définies par l’OACI en matière de navigation aérienne. Force est de constater que ce n’est pas le cas, notamment pour les opérations en descente continue (CDO) et les opérations en montée continue (CCO) qui se caractérisent par une réduction de la consommation de carburant, des émissions de GES et des niveaux de bruit comme indiqué dans le rapport sur la navigation aérienne de l’OACI– édition 2014. Monsieur Franck MARLIN souhaite connaître les motifs qui ont empêché jusqu’à ce jour la mise en pratique généralisée en France de ces préconisations. Elles sont pourtant simples à mettre en place, ne génèrent aucune charge financière, voire permettraient des économies en termes de carburant, et sont vertueuses en termes d’écologie et de pollution sonore. A l’heure où l’écologie semble être devenue une priorité de l’acte II du quinquennat du Président de la République, Monsieur Franck MARLIN souhaite savoir si le Gouvernement envisage de mettre enfin en place ces mesures de bon sens, selon quelles modalités et selon quel calendrier. |