Devant les déclarations du Ministère des Transports dans la presse départementale, votre député est de nouveau intervenu auprès de Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d’État chargé des Transports, afin de l'alerter sur la dangerosité et les nuisances sonores engendrées par le revêtement de l’autoroute A6, au Sud d’Evry, à hauteur du Coudray-Montceaux et de Villabé. Il sera reçu dans les prochaines semaines au Ministère pour étudier ce dossier.
Ainsi qu'il l'a écrit à Monsieur Bussereau, à lecture d’un article paru dans Le Parisien, "force est de constater que les engagements pris par l’État, par la voix des Ministres successifs chargés des transports (courriers de Monsieur de Robien des 18 août 2003, 13 octobre 2004 et 22 février 2005, puis de Monsieur Perben le 29 mars 2006 et 12 avril 2007) sont aujourd’hui reniés" puisque selon les services ministériels "les investissements routiers ne sont plus une priorité". De plus, il est désormais fait appel à une "règle d’antériorité" qui dispenserait l’État de protéger les nouveaux habitants des nuisances sonores engendrées par cette autoroute. Enfin, il semble que l’État négocie actuellement le transfert de cette portion à la société Paris-Rhin-Rhône.
"Ces déclarations, si elles devaient être confirmées, seraient pour le moins surprenantes et même particulièrement choquantes", explique Franck Marlin.
"Ces travaux sont justifiés par le seul aspect sécuritaire, au regard des nombreux accidents, parfois mortels, qui se produisent fréquemment sur cette portion de 16,5 kilomètres et plus précisément sur le un tronçon de 6,5 kilomètres entre la Francilienne et la route nationale 337 pour un coût estimé à 15 millions d’euros."
"Alors que des travaux actuellement réalisés du côté de Viry-Chatillon et Savigny-sur-Orge sont motivés par un revêtement qui serait devenu imperméable, il serait incompréhensible que le projet concernant le tronçon précité soit ainsi balayé et que la « règle d’antériorité » prévale sur la sécurité routière qui relève pourtant de la compétence et de la responsabilité de l’État."
Considérant également que l’engagement pris concernant la « consultation des élus et des principales collectivités concernées (…) à ce sujet » n’a pas été respecté, aucun des Maires n’ayant été interrogés sur ces différents points, il a demandé au Ministre dans quel délai les mesures nécessaires, qui constituent une priorité absolue, seront mises en œuvre pour garantir la sécurité des usagers de cette autoroute et a il a sollicité un rendez-vous afin d’étudier ce dossier.
Le Ministre, qui a entendu cet appel, recevra Franck Marlin et François GROS, Maire du Coudray-Montceaux, en août prochain.