Les faits m’ont donné raison. Le 17 juillet, à l’issue de la déclaration de politique générale du Premier ministre, j’ai refusé de donner ma confiance au gouvernement.
Cette déclaration comportait les prémices de mensonges, de renoncements et de trahisons qui, depuis, se sont confirmées.
Nous venons de vivre un été meurtrier pour la cohésion de notre pays au cours duquel une politique clivante s’est mise en œuvre.
Elle n’est pas le fruit du hasard. Avec sa majorité, cette présidence est celle des métropoles, des jeunes urbains, des catégories socioprofessionnelles supérieures.
La France qui avait besoin de retrouver de la sérénité et de l’unité se voit aujourd’hui fracturée au travers de mesures et d’annonces qui interrogent sur leur efficacité et leur justice, à l’exemple de la hausse immédiate de la CSG pour les personnes retraitées mais avec un report de la baisse des cotisations pour les salariés, la baisse des APL, le paiement de la taxe d'habitation par 20 % des ménages, le renforcement de la taxe carbone, l’alignement rapide de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence,...