En effet, Franck Marlin a cosigné la Proposition de loi de son Collègue Arnaud VIALA, Député de l'Aveyron, visant à suspendre les droits au revenu de solidarité active (RSA) pour les personnes qui se rendent coupables d'exactions lors des manifestations et qui se trouvent être bénéficiaires de cette prestation.
La nouvelle loi Santé présentée par le Gouvernement à l'Assemblée Nationale porte un coup dur à l'Hôpital de proximité.
J'ai une pensée toute particulière pour l'établissement hospitalier de notre territoire de santé, le CHSE Etampes-Dourdan Sud-Essonne, dont j'ai présidé la destinée pendant plus de 22 ans, et pour toute la Communauté hospitalière qui dispense au quotidien un travail exceptionnel au service de celles et ceux qui ont besoin de soins de qualité.
Nos territoires, et le nôtre en particulier, exigent une proximité pour l'accès à la Santé.
Avec une énième réforme, la Majorité en Marche va sacrifier cette exception française en éloignant l'accès aux soins les populations excentrées vivant les plus souvent dans des zones rurbaines ou rurales.
Décision scandaleuse qui rompt l'équité et l'équilibre des Territoires.
Le Président de la République et son Gouvernement, fidèles à leur méthode : tout pour les grandes collectivités, les miettes pour les autres. Scandaleux !
Je me suis opposé à ce texte de loi fossoyeur de la Santé de proximité.
Tribune parue dans la version imprimée et numérique du Journal du Dimanche
Le 24 février 2019
« Les aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly forment une frontière stratégique pour notre pays »
Voici la tribune de 103 parlementaires Les Républicains, dont le 1er vice-président du parti Guillaume Peltier, contre le projet de privatisation d'Aéroports de Paris. "En 1970, Alain Poher, président du Sénat et maire d'Ablon, dénonçait déjà aux côtés d'élus locaux communistes les nuisances aériennes de l'aéroport d'Orly. Les habitants de sa commune, située à proximité des pistes de décollage, 'devaient avoir le droit de vivre' comme les autres. Près de cinquante ans plus tard, la privatisation d'Aéroports de Paris, imposée contre l'avis d'innombrables parlementaires, fragilise encore plus la capacité de l'État à protéger les populations et à exercer ses missions. Nous souhaitons renouveler, ici, notre opposition à cette privatisation.
"Les aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly forment une frontière stratégique pour notre pays"
Au-delà des 5 millions de Franciliens concernés par les nuisances aériennes, les aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly forment une frontière stratégique pour notre pays. Avec près de 100 millions de passagers par an, ils permettent de contrôler étroitement les migrations internationales. Avec l'augmentation du trafic aérien, ces dernières devraient progresser de 4,5% à 6% chaque année d'ici à 2035, selon le FMI. Roissy-Charles-de-Gaulle deviendrait alors la première porte d'entrée migratoire en Europe.
En privatisant ADP, le gouvernement fait le choix de la gestion privée au détriment de notre souveraineté. À l'exception de Londres, toutes les grandes nations développées, y compris les plus libérales comme les États-Unis, ont fait le choix de la maîtrise des frontières. Aucun aéroport américain n'est privatisé. Aucune frontière n'est gérée par une entreprise privée.
"Nous croyons en l'initiative privée lorsqu'elle sert l'intérêt général"
Au-delà, notre opposition à ce projet réside dans l'ADN économique de la droite républicaine : nous croyons en l'initiative privée lorsqu'elle sert l'intérêt général. L'État stratège a procédé à des privatisations utiles pour nos concitoyens. Qui souhaiterait remettre en cause la fin du monopole du gaz, des télécommunications ou même du transport aérien? Mais certaines ont abouti à des situations de cartels ou à des échecs économiques. La vente récente de l'aéroport de Toulouse à un groupe chinois, décidée par Emmanuel Macron lorsqu'il était ministre de l'Économie, a été déplorée par la Cour des comptes en octobre 2018. Cette dernière y a constaté "de graves insuffisances" et une absence de "réflexion de l'État quant à la stratégie à adopter face à certains investisseurs étatiques étrangers".
L'intelligence économique devrait nous alerter. Un aéroport est par essence un monopole naturel : lorsqu'un Francilien voyage en avion, il n'a pas le choix entre Paris ou Berlin. Il prend celui qui est le plus proche de chez lui. Sans réelle concurrence, l'actionnaire détient alors une clientèle captive. Privatiser un monopole naturel conduit toujours à une situation de rente qu'il faut éviter plutôt qu'encourager.
"Privatiser plutôt que réformer : voici le choix caché de la majorité à l'Assemblée"
La privatisation d'ADP répond à une vision de court terme à laquelle nous nous opposons. Si elle devait avoir lieu, cette cession rapporterait moins de 10 milliards d'euros à l'État, soit à peu près le coût annuel des mesures annoncées par Emmanuel Macron en décembre dernier. Privatiser plutôt que réformer : voici le choix caché de la majorité à l'Assemblée. En affaiblissant notre souveraineté, le projet de loi actuel insulte l'avenir des générations futures. Les aéroports constituent des infrastructures, sources de pollution sonore et atmosphérique, qui ne peuvent être confiées à des opérateurs privés en quête de profits et donc de trafic.
Dans nos deux chambres, cette privatisation interroge et transcende l'ensemble des clivages partisans. Comme en 1970, elle a réuni contre elle toutes les sensibilités républicaines : la délibération parlementaire a abouti, dans un contexte de débat national, à un consensus entre différents groupes politiques. Nous demandons ici que, à la manière de Paul Ricœur, Emmanuel Macron prenne en compte ce 'consensus conflictuel' et renonce à la privatisation des aéroports de Paris."
Guillaume Peltier
Premier vice-président des Républicains, député de Loir-et-Cher
Et 103 parlementaires LR, par ordre alphabétique :
Damien Abad, député (Ain)
Pascal Allizard, sénateur (Calvados)
Emmanuelle Anthoine, députée (Drôme)
Julien Aubert, député (Vaucluse)
Serge Babary, sénateur (Indre-et-Loire)
Nathalie Bassire, députée (Réunion)
Arnaud Bazin, sénateur (Val-d'Oise)
Thibault Bazin, député (Meurthe-et-Moselle)
Valérie Bazin-Malgras, députée (Aube)
Valérie Beauvais, députée (Marne)
Martine Berthet, sénatrice (Savoie)
Christine Bonfanti-Dossat, sénatrice (Lot-et-Garonne)
Émilie Bonnivard, députée (Savoie)
Jean-Yves Bony, député (Cantal)
Ian Boucard, député (Territoire de Belfort)
Jean-Claude Bouchet, député (Vaucluse)
Céline Boulay-Espéronnier, sénatrice (Paris)
Marine Brenier, députée (Alpes-Maritimes)
Xavier Breton, député (Ain)
Max Brisson, sénateur (Pyrénées-Atlantiques)
Fabrice Brun, député (Ardèche)
Jacques Cattin, député (Haut-Rhin)
Gérard Cherpion, député (Vosges)
Dino Cinieri, député (Loire)
Pierre Cordier, député (Ardennes)
Josiane Corneloup, députée (Saône-et-Loire)
René Danesi, sénateur (Haut-Rhin)
Marc-Philippe Daubresse, sénateur (Nord)
Claude de Ganay, député (Loiret)
Charles de la Verpillière, député (Ain)
Bernard Deflesselles, député (Bouches-du-Rhône)
Annie Delmont-Koropoulis, sénatrice (Seine-Saint-Denis)
Vincent Descoeur, député (Cantal)
Julien Dive, député (Aisne)
Philippe Dominati, sénateur (Paris)
Jean-Pierre Door, député (Loiret)
Marianne Dubois, députée (Loiret)
Virginie Duby-Muller, députée (Haute-Savoie)
Alain Dufaut, sénateur (Vaucluse)
Pierre-Henri Dumont, député (Pas-de-Calais)
Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice (Val-d'Oise)
Daniel Fasquelle, député (Pas-de-Calais) et orateur du groupe LR sur la loi PACTE
Jean-Jacques Ferrara, député (Corse-du-Sud)
Bernard Fournier, sénateur (Loire)
Laurent Furst, député (Bas-Rhin)
Jean-Jacques Gaultier, député (Vosges)
Frédérique Gerbaud, sénatrice (Indre)
François Grosdidier, sénateur (Moselle)
Pascale Gruny, sénatrice (Aisne)
Michel Herbillon, député (Val-de-Marne)
Alain Houpert, sénateur (Côte-d'Or)
Jean-Raymond Hugonet, sénateur (Essonne)
Mansour Kamardine, député (Mayotte)
Guy-Dominique Kennel, sénateur (Bas-Rhin)
Valérie Lacroute, députée (Seine-et-Marne)
Sébastien Leclerc, député (Calvados)
Antoine Lefèvre, sénateur (Aisne)
Jean-Pierre Leleux, sénateur (Alpes-Maritimes)
Henri Leroy, sénateur (Alpes-Maritimes)
Geneviève Levy, députée (Var)
Brigitte Lherbier, sénatrice (Nord)
Vivette Lopez, sénatrice (Gard)
David Lorion, député (Réunion)
Viviane Malet, sénatrice (La Réunion)
Franck Marlin, député (Essonne)
Jean-Louis Masson, député (Var)
Gérard Menuel, député (Aube)
Frédérique Meunier, députée (Corrèze)
Sébastien Meurant, sénateur (Val-d'Oise)
Brigitte Micouleau, sénatrice (Haute-Garonne)
Sylviane Noël, sénatrice (Haute-Savoie)
Olivier Paccaud, sénateur (Oise)
Jean-François Parigi, député (Seine-et-Marne)
Rémy Pointereau, sénateur (Cher)
Aurélien Pradié, député (Lot)
Didier Quentin, député (Charente-Maritime)
Isabelle Raimond-Pavero, sénatrice (Indre-et-Loire)
Alain Ramadier, député (Seine-Saint-Denis)
Nadia Ramassamy, députée (Réunion)
Robin Reda, député (Essonne)
Damien Regnard, sénateur (Français établis hors de France)
Frédéric Reiss, député (Bas-Rhin)
Jean-Luc Reitzer, député (Haut-Rhin)
Bernard Reynès, député (Bouches-du-Rhône)
Martial Saddier, député (Haute-Savoie)
René-Paul Savary, sénateur (Marne)
Antoine Savignat, député (Val d'Oise)
Alain Schmitz, sénateur (Yvelines)
Jean-Marie Sermier, député (Jura)
Éric Straumann, député (Haut-Rhin)
Michèle Tabarot, députée (Alpes-Maritimes)
Jean-Charles Taugourdeau, député (Maine-et-Loire)
Guy Teissier, député (Bouches-du-Rhône)
Claudine Thomas, sénatrice (Seine-et-Marne)
Laurence Trastour-Isnart, députée (Alpes-Maritimes)
Isabelle Valentin, députée (Haute-Loire)
Michel Vaspart, sénateur (Côtes-d'Armor)
Pierre Vatin, député (Oise)
Patrice Verchère, député (Rhône)
Michel Vialay, député (Yvelines)
Jean-Pierre Vigier, député (Haute-Loire)
Stéphane Viry, député (Vosges)